Associés à douze autres universités, les présidents de Lyon 2 et Lyon 3 demandent dans une tribune la création d'une "allocation d'études pour tous les étudiants", afin de "juguler la pauvreté" et de faciliter l’accès à l'enseignement supérieur.
En pleine rentrée universitaire et alors que la forte inflation précarise de plus en plus les étudiants, les présidents de 14 universités françaises tirent la sonnette d’alarme. Dans une tribune publiée dans les colonnes du journal Le Monde, les responsables des universités Lyon 2 et Lyon, de Montpellier, d’Aix-Marseille, de Strasbourg, de Sorbonne Université ou encore Paris I-Panthéon Sorbonne demandent la création d’une "allocation d'études pour tous les étudiants".
Une allocation évolutive
Selon eux, "ni les bourses sur critères sociaux, qui concernent environ 750 000 étudiants", ni les "aides exceptionnelles" débloquées fin 2022 par le gouvernement en faveur des associations soutenant les étudiants précaires "ne suffisent à juguler la pauvreté étudiante". La création d’une allocation d’études, qu’ils appellent de leurs voeux "permettrait de réduire les inégalités socio-économiques, mais aussi les effets de ruptures familiales, favorisant ainsi l'accès aux études supérieures et la cohésion sociale", écrivent-ils. Ils proposent notamment que celle-ci puisse évoluer au fil de la progression des étudiants dans leur cursus.
Si cela est conditionné à la réussite universitaire, why not ?
Si c'est pour permettre de glander, de changer de filière pour un oui, pour un non, faire 3 Licences différentes, NON !
On pourra se réorienter (pas 3, 4 fois) et il faudra motiver tout ça.
Y a qua Y faut qu'on... Et qui contrôlerat tout ce petit monde !
A la condition absolue que l'inscription à l'université soit (comme presque partout ailleurs) conditionnée à un contrôle de niveau (et de réelle motivation).