Pour lui, les opportunités de développement commercial dans les deux sens entre Lyon et les USA sont réelles.
En quoi consiste le travail de la Chambre de Commerce Américaine?
Nous travaillons sur trois axes : le knowledge building : le partage des connaissances, le networking, et les services rendus à nos membres.
Que représentent les relations économiques entre la région et les Etats Unis?
Il y a 250 entreprises à capitaux américains en Rhône-Alpes, ce qui correspond à 40 000 emplois.
Est-ce que la parité dollar-euros est un atout ou un handicap?
Malgré la parité défavorable, il continue d'y avoir des investissements américains en Rhône-Alpes notamment en informatique et dans les services. Le contraire est aussi vrai il y a beaucoup d'entreprises basées en Rhône-Alpes qui cherchent à exporter. Avec un euro aussi fort, il y a de belles affaires à faire aux Etats-Unis. Il suffit de cibler une entreprise et de chercher à s'implanter.
Est-ce que les lyonnais sont réceptifs à ce ce discours?
Je suis agréablement surpris parce que je sens dans cette région un véritable engouement pour l'export. Chaque fois que j'en parle, je vois des gens qui ont envie d'y aller, je trouve cela formidable.
Quel rôle peut jouer l'AmCham
Nous avons 25 membres qui sont des sociétés américaines, mais nous sommes aussi ouverts aux entreprises françaises, notamment celles qui se destinent à l'export. On peut les accompagner, les aider sur le plan opérationnel ou bien faire du coaching-executive. Aider un cadre à representer sa société dans un salon à Chicago. Ou un autre qui doit rencontrer un capital-risker à San Francisco. Comment faire pour être convaincant et percutant?
Est-ce que vous vous adressez plutôt aux grandes ou aux petites entreprises?
Il y a bien sûr les grandes entreprises historiques puisque nous existons depuis 1894, mais aussi des petites et moyennes qui doivent aller vers l'export. Cela concerne surtout le secteur bancaire, la pharmacie, les biotechnologies,l'informatique, l'industrie.