Leslie Lemarchand : Y-a-t-il un lien entre alimentation et langage ?

Lyon a du talent ! Et pour une fois on ne vous parle pas de chanteurs, de cuisiniers ou d’acrobates. Mercredi 29 avril, ce n’est pas The Voice, Top Chef ou La Nouvelle Star qui débarque à Lyon, mais la deuxième édition française de Ma thèse en 180 secondes. Avant cette grande soirée à l’université de Lyon, dont nous sommes partenaires, vous pourrez découvrir tous les jours en avant-première sur le site de Lyon Capitale l’un des 14 doctorants retenus pour la finale lyonnaise. Leur défi : ils ont 3 minutes pour vous rendre leurs travaux passionnants. Trois minutes pour que des intitulés a priori extrêmement ardus deviennent parfaitement clairs pour vous. Un seul d’entre eux sera retenu pour la finale nationale.

La candidate du jour : Leslie Lemarchand

Université Lumière/Lyon 2

Sciences du langage

Intitulé de sa thèse : Babillage et oralité alimentaire

Son parcours en 5 dates

2007 : Entrée en licence Sciences et techniques des activités physiques et sportives (Staps) (université de Savoie-Chambéry)

2011 : Admissibilité au concours de recrutement des professeurs des écoles (CRPE, académie de Grenoble)

2012 : Réorientation en master 1 recherche en Physiologie, Neurosciences et Comportement (université de Franche-Comté, Besançon)

Janvier 2014 : Stage de recherche sur les “Troubles de la production de la parole associés aux dyslexies développementales” (Gipsa-Lab, Grenoble) dans le cadre d’un master 2 Ingénierie de la cognition et des apprentissages, spécialité Sciences cognitives (Phelma, Institut national polytechnique, Grenoble)

Juin 2014 : Candidature retenue pour le sujet de thèse “Babillage et oralité alimentaire”, financé par le Labex ASLAN (Advanced Studies on LANguage Complexity), laboratoire Dynamique du langage (UMR 5596, CNRS-Université Lumière/Lyon 2)

L'objet de sa thèse en 3 lignes

L’objectif principal de cette thèse est d’établir le lien entre les étapes du développement alimentaire et les étapes du babillage entre 0 et 2 ans, en observant en particulier les mouvements mandibulaires qui jouent un rôle prépondérant dans l’évolution du potentiel articulatoire du bébé.

Pourquoi avoir choisi ce thème ?

“J’ai souhaité faire cette thèse car elle associe les domaines pour lesquels j’ai des affinités particulières : le développement de l’enfant et les sciences du langage.

“Le développement de l’enfant d’une part, car j’ai toujours voulu travailler avec les enfants et parce que les processus responsables de leur développement me passionnent. Les sciences du langage d’autre part, que j’ai véritablement découvertes grâce à mon sujet de recherche de master 2 et auxquelles j’ai porté un grand intérêt dès le début de mon stage.

“Par ailleurs, ayant effectué un parcours universitaire pluridisciplinaire (licence Staps, master enseignement, master neurosciences…), ce sujet me correspondait tout à fait car il réunit plusieurs disciplines (sciences du langage, physiologie de la mastication, développement psychomoteur de l’enfant…)”

Pourquoi souhaitiez-vous participer au concours “Ma thèse en 180 secondes” ?

“J’ai souhaité participer à ce concours car cet exercice représente une synthèse de mes centres d’intérêt : mon sujet de thèse, la compétition, et la scène. En effet, je pense que ce concours est un bon exercice pour m’apprendre à présenter mon sujet de façon claire et distincte, afin que le grand public puisse comprendre ce que je fais et surtout pourquoi je le fais ! De plus, ayant effectué du sport en compétition pendant plusieurs années (ski de fond, volleyball), je trouve intéressant de pouvoir retrouver cette sensation de “challenge” dans le cadre professionnel. Enfin, j’ai travaillé pendant plusieurs saisons dans l’animation (villages vacances) où j’ai eu l’occasion de faire des spectacles (sketchs, danses…) et je trouve une fois de plus très intéressant de pouvoir mêler cette expérience avec mon sujet de thèse !”

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