Dimanche 14 janvier, la préfète de la région Auvergne-Rhône-alpes a annoncé l’ouverture en 2024 de 300 places d’hébergement d’urgence dans le Rhône, où des associations alertent sur la précarité de familles sans logement.
Invitée de l'émission Dimanche en politique sur France 3 Rhône-Alpes le 14 janvier, la préfète du Rhône et de la région Auvergne-Rhône-Alpes a annoncé l’ouverture en 2024 de 300 nouvelles places d’hébergement d’urgence dans le département. Celles-ci viendront s’ajouter aux 24 000 places d’hébergement que compte actuellement le Rhône.
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Les services de la préfecture précisent que ces 300 places ne seront pas ouvertes dans l’immédiat, "mais sur l’ensemble de l’année". Des bâtiments seraient ainsi encore en cours d’identification, avant leur adaptation pour héberger des personnes dans le besoin. "Ce qui est important, c'est de créer de la fluidité dans ce dispositif : on ne rentre pas dans l'hébergement d'urgence pour s'y installer pendant des années", "il faut créer de la fluidité pour créer des places" et "accueillir d'autres personnes", a expliqué la préfète Fabienne Buccio.
Dans l’immédiat, ces nouvelles ouvertures devraient se traduire dans les prochains jours par la création de 60 places d’hébergement à Villeurbanne, en lien avec le CCVA, pour héberger des femmes et des enfants, qui étaient jusqu’ici mis à l’abri dans le centre culturel et de la vie associative de la ville.
Près de 50 enfants hébergés à l'école Montel
À Lyon, depuis le début d’année plusieurs associations dénoncent toutefois la situation de famille sans logement et appellent la préfecture à activer son plan Grand Froid pour les mettre à l’abri. Ce à quoi les services de l’État répondent que les critères ne sont actuellement pas réunis pour activer ce plan d’urgence. Dénonçant "l'inaction des pouvoirs publics", le collectif citoyen Jamais Sans Toit a donc annoncé le 12 janvier la mise à l’abri en urgence de 48 enfants et leur famille dans les locaux de l’école Montel, dans le 9e arrondissement de Lyon.
En réponse, la préfecture assure avoir demandé à la Croix Rouge d’intervenir sur place pour apporter une première aide d’urgence à ces personnes. Par ailleurs, ses services précisent qu’elle devrait procéder à un diagnostic social dès que possible.
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300 places ? une journée d'entrée à nos frontières des profiteurs sociaux...D'après l'Insee, 7 millions d'immigrés vivaient en France, soit 10,3 % de la population. Ils étaient 4,5 millions à être de nationalité étrangère, et 2,5 millions à avoir obtenu la nationalité française. Comme le précise l'Insee, près de la moitié des étrangers vivant dans le pays étaient originaires d'Afrique, principalement du Maghreb....
Aucune régularisation si la demande n'est pas effectuée dans le pays d'origine. Probation de 5 ans pour droits avantages sociaux, engagement emplois dans le 3 mois qui suivent l'entrée.
Et pour leurs '"frères" que compte faire d'autres communautés ? Un commentaire qui a plu à Abo !