Contre les violences d’extrême-droite, un vaste appel à manifester à Lyon, ce samedi 23 octobre, à été lancé par plusieurs plusieurs organisations syndicales, associations, militants et personnalité politiques. Le cortège doit notamment longer le Vieux-Lyon, dans le 5e arrondissement.
Les opposants aux violences d’extrême droite vont manifester dans les rues de Lyon ce samedi 23 octobre. Le rendez-vous est donné place Bellecour à 14h30 par un certain nombre d'organisations syndicales, associations, militants et personnalité politiques parmi lesquels on retrouve le Planning Familial 69, Alternatiba, l'Union communiste libertaire, Solidaires Rhône, l'UNEF Lyon, la CGT 69, la Jeune Garde, la France Insoumise, le NPA, le PCF.
Relayé par des figures nationales de la gauche, de Jean-Luc Mélenchon (candidat de la FI) à Philippe Poutou (candidat du NPA), en passant par Sandrine Rousseau (EELV), le mouvement devrait trouver un écho national, alors que Lyon est présentée dans une tribune publiée sur le blog Mediapart, comme "considéré comme un « laboratoire de l'extrême droite », depuis maintenant plus de 10 ans.
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Passage au bord du Vieux-Lyon sous tension
Déclarée auprès de la Préfecture du Rhône, la manifestation doit notamment passer par les quais du Vieux-Lyon, dans le 5e arrondissement, un quartier souvent associé à l’extrême droite. Le Vieux-Lyon a notamment longtemps abrité les anciens locaux de Génération Identitaire, organisation d'ultra-droite dissoute par le gouvernement. Les deux anciens lieux du groupe, le bar "La Traboule" et la salle de boxe "L'Agogé" ont depuis rouvert, mais la préfecture explique que contrairement à l'association Génération Identitaire, "ils ne sont pas frappés d'une interdiction".
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Au lieu de manifester, augmentez les connaissances de tous citoyens.
La violence n'est pas une mécanique impossible à comprendre et à remettre à sa place.
L'envie de prendre le pouvoir sur les autres, non plus. Ce sont des mécaniques psychologiques basées sur des faiblesses à soigner.
Mais... certains manifestants ont-ils intérêt à remettre à sa place la violence lorsqu'ils basent leur approche sur "la lutte des classes" (qui se fait rarement dans la bienveillance 😉 ) ?