Jean-Pierre Clamadieu chez Solvay et Pierre Courduroux chez Monsanto sont deux poids lourds du puissant lobby de la chimie.
Jean-Pierre Clamadieu. Ce nom ne vous dit probablement rien, pourtant il est devenu il y a quelques mois l’un des big boss du CAC 40. Choisi personnellement par Emmanuel Macron pour prendre la présidence d’Engie (ex-GDF Suez). Le chef de l’État a même proposé qu’il prenne en octobre la tête de l’Opéra de Paris. Un exemple supplémentaire du rapport décomplexé d’Emmanuel Macron avec les lobbys. Car, en plus d’être le directeur général du chimiste Solvay, le Chambérien Jean-Pierre Clamadieu, qui a grandi dans une cité SNCF de Lyon, a été aux avant-postes du Conseil européen de l’industrie chimique (Cefic), plus influent lobby de la chimie en Europe. Le 14 septembre dernier, Solvay a officialisé un investissement de 100 millions d’euros à Saint-Fons, où il compte bâtir “le plus grand centre mondial d’innovation et de technologie”, en repensant entièrement son site existant de 14 hectares. Le futur bâtiment, d’une superficie de 25 000 m2, livré en 2022, réunira un millier de personnes. Face à cet investissement colossal, le président de la métropole de Lyon, David Kimelfeld, ne pouvait que se féliciter de “la relation de confiance” entretenue avec le groupe chimique et son PDG.Il vous reste 90 % de l'article à lire.
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