Le Medef Lyon-Rhône s'est réjoui du projet de loi de réforme du Code du travail et a appelé le gouvernement à tenir bon face à une contestation grandissante.
Dans un communiqué, le Medef Lyon-Rhône s'est réjoui de l'avant projet de loi de réforme du Code du travail porté par Myriam El Khomri. Un projet "susceptible de faire bouger les lignes sur le front de la création d’emplois", estime le syndicat patronal qui indique que "les entreprises attendent depuis trop longtemps ce texte".
Selon le Medef , "Pour créer de l’emploi, nos entreprises ont besoin de compétitivité, d’agilité et de confiance. Il ne s’agit pas d’opposer entreprises et salariés, comme on l’entend trop souvent. Mais il faut donner aux entreprises, PME notamment, de la visibilité, de la clarté et de la simplicité". Une compétitivité qui passerait par une "levée des freins à l'embauche. Si le marché du travail est déverrouillé, si les multiples contraintes réglementaires qui pèsent sur les entreprises sont simplifiées, nous saurons renouer avec une croissance et une dynamique d’emplois en accord avec les formidables atouts et potentialités de notre pays", expriment-ils.
Un projet de loi qui fait face à la contestation
Pourtant ce projet de loi ne fait pas du tout l'unanimité, surtout au sein de la gauche. Hier, Martine Aubry a fortement critiqué le gouvernement sur ce point dans une tribune intitulée "sortir de l'impasse" publiée sur Le Monde.fr. Une tribune cosignée par Daniel Cohn-Bendit, Daniel Cohen, Yannick Jadot ou encore Annie Guillemot, la sénatrice du Rhône. Une autre pétition en ligne a déjà recueilli 512 000 soutiens.
Face à cette montée de la contestation, le Medef Lyon-Rhône appelle le gouvernement à tenir bon. "L’heure n’est plus aux hésitations, et encore moins aux renoncements. Il faut que le Gouvernement aille au bout de cette réforme en gardant cette ambition initiale", ont-ils avancé.
Le #MEDEF est fort en chocolat quand il écrit qu’il « ne s’agit pas d’opposer entreprises et salariés ». C’est pourtant ce qu’ils font constamment. Le salarié est toujours trop cher, trop fainéant, trop protégé, pas assez productif, pas assez malléable, pas assez disponible, etc. Ils font tout pour rabaisser le salarié, l’humilier, et le considèrent au mieux comme un kleenex quand ils ne ne considèrent pas comme un esclave. Le soutient qu’ils apportent à ce projet de loi scélérat en est la preuve la plus éclatante. Mais on les comprend : ce projet permettra au patronat de confisquer une part toujours plus importante de la richesse crée au sein de l’entreprise, et renforcera encore plus son pouvoir de domination, qui était pourtant déjà énorme.
ce qui aurait paru pour le moins étonnant c'est que le Medef désavoue un texte dont il est l'auteur. quant à son appel au gouvernement à tenir bon , un mélange des genres pas très démocratique, mais connaissent ils seulement la démocratie.
le patronat n'a jamais été du coté des travailleurs, loin s'en faut,il suffit de se souvenir de sa collaboration avec les nazis; Louis Renault y figura en bonne place.