Michel Delpuech, le préfet du Rhône, a répondu aujourd'hui au communiqué de presse des syndicats et mouvements citoyens qui dénonçaient des violences policières. "Ces affirmations n'ont aucun fondement et portent gravement atteinte à l'image et à l'honneur des forces de l'ordre" déclare-t-il.
10 syndicats lyonnais et 2 mouvements citoyens diffusaient hier, un communiqué de presse pour dénoncer "la répression et les violences policières" lors des manifestations contre la loi Travail.
Michel Delpuech, le préfet du Rhône, a réagit ce matin lui aussi dans un communiqué. Il estime que les propos tenus par les 12 organisations "n'ont aucun fondement et portent gravement atteinte à l'image et à l'honneur des forces de l'ordre", ajoutant ensuite que "pour chaque événement a été mis en place un service d’ordre approprié qui, dans le contexte de l’état d’urgence, a permis à la liberté de manifestation de s’exprimer tout en veillant à la protection des personnes et des biens, notamment en contenant les débordements de groupes de casseurs."
Après avoir rappelé que "27 policiers ont été blessés, 67 personnes ont été interpellées et 49 ont été déférées à l’autorité judiciaire", le préfet salue "le professionnalisme, le sang-froid et la maîtrise dont les forces de l’ordre, dans le respect des règles de Droit et du code de déontologie, font preuve chaque jour dans la gestion de ces difficiles événements de voie publique", finissant en assurant aux "policiers et gendarmes de sa proximité, de sa confiance et de son entier soutien".
Quel menteur ! Il y a de nombreuses vidéos qui circulent qui démontrent pourtant le contraire. Entre ces vidéos, et les policiers en civils qui jouent eux-même le rôle des casseurs (voir http://reporterre.net/Les-violences-en-manifestation-Cherchez-les-policiers-en-civil par exemple), il n’y a pas de quoi être fier. Et il serait appréciable que si ce dangereux personnage souhaite réellement ne pas porter atteinte à l’image de la police, de s’assurer que celle-ci se comporte bien, ce qui est loin d’être le cas comme nous l’avons vu.