Loïc Sevrin : "Déterminer un baromètre de santé à l'aide de caméras"

Lyon a du talent ! Et pour une fois on ne vous parle pas de chanteurs, de cuisiniers ou d’acrobates. Mercredi 29 avril, ce n’est pas The Voice, Top Chef ou La Nouvelle Star qui débarque à Lyon, mais la deuxième édition française de Ma thèse en 180 secondes. Avant cette grande soirée à l’université de Lyon, dont nous sommes partenaires, vous pourrez découvrir tous les jours en avant-première sur le site de Lyon Capitale l’un des 14 doctorants retenus pour la finale lyonnaise. Leur défi : ils ont 3 minutes pour vous rendre leurs travaux passionnants. Trois minutes pour que des intitulés a priori extrêmement ardus deviennent parfaitement clairs pour vous. Un seul d’entre eux sera retenu pour la finale nationale.

Le candidat du jour : Loïc Sevrin

Université Claude-Bernard/Lyon 1

Ingénieur Télécom Bretagne

Intitulé de sa thèse : Suivi de trajectoire d’un sujet dans un Living Lab

Son parcours en 5 dates

2007 : Entrée en classe préparatoire scientifique

2010 : Semestre Erasmus à Madrid en traitement du signal

2011 : Année de césure à Oslo, travaille sur des communications satellites

2013 : Stage de fin d’études d’ingénieur Télécom Bretagne à Lannion, travaille sur les transmissions sur fibre optique

2013 : Diplôme de Télécom Bretagne

L'objet de sa thèse en 3 lignes

Le vieillissement de la population requiert l’aménagement des domiciles pour suivre la santé des personnes chez elles et traiter de plus en plus les maladies (dont de nombreuses chroniques) sans hospitalisation. Travaille sur un suivi d’activité qui permettra de mesurer l’évolution d’un “baromètre de santé” à domicile.

Pourquoi avoir choisi ce thème ?

“J’avais à cœur de mettre la technologie au service de l’humain. De plus, la domotique (les technologies dans la maison) regroupe l’ensemble des domaines techniques que je souhaitais approfondir, à savoir l’électronique, l’informatique, le traitement du signal, le réseau… en y ajoutant une composante santé.”

Pourquoi souhaitiez-vous participer au concours “Ma thèse en 180 secondes” ?

“Je considère la vulgarisation scientifique comme très importante, à la fois pour se demander l’intérêt de notre travail pour monsieur-tout-le-monde, mais aussi pour justifier au contribuable l’utilisation des fonds publics. Le défi en lui-même est également très motivant et permet de sortir de sa zone de confort par une manière de communiquer inhabituelle, l’occasion d’apprendre beaucoup.”

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