Face à la pollution générée par le chauffage au bois à Saint-Etienne, la préfecture de la Loire fait évoluer les règles.
Selon les données d'Atmo Auvergne-Rhône-Alpes, le secteur du logement et des locaux d'activités du tertiaire sont responsables d'une grande partie des émissions de particules fines de la région. En particulier, le chauffage individuel serait très émetteur. Notamment dans l'agglomération de Saint-Etienne, où il peut représenter 90% des émissions. Ces dernières seraient principalement composées de particules (PM) et de Composés organiques volatils (COV).
Ces polluants représentent un danger pour la santé puisqu'ils aggravent les maladies chroniques. Ils provoquent également des irritations des muqueuses, des troubles cardiaques et du système nerveux, ainsi que des maux de tête.
L'agglomération stéphanoise surexposée
La population ligérienne se voit ainsi exposée à des valeurs supérieurs aux seuils sanitaires fixés par l'OMS. La préfecture va donc faire évoluer son plan de protection de l'atmosphère "Saint-Etienne Loire-Forez". Les ménages du bassin stéphanois qui souhaitent équiper leur logement d’un appareil de chauffage au bois pourront uniquement installer certains appareils. Ces derniers devront être labellisés Flamme Verte, avoir un bon rendement énergétique et générer peu de polluants atmosphériques.
Par ailleurs, les habitations disposant d’un foyer ouvert ne pourront plus l’utiliser tant à titre de chauffage principal que comme chauffage d’appoint. En effet, ils possèdent un mauvais rendement (10 à 15%) qui implique une surconsommation de bois. Ces foyers, présent dans seulement 2,5% des logements, génèrent presque 20% des émissions annuelles de PM et de COV.
Des aides locales et nationales sont mises en place pour aider les ménages à renouveler leur ancien chauffage. Plus d'informations sur le service public de la rénovation de la Loire.
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