Annoncé lundi matin par le groupe français Imerys, le projet « Emili" prévoit d’exploiter dans l’Allier l’une des plus grandes mines de lithium en Europe. De quoi "produire l’équivalent de 700 000 véhicules électriques en batteries lithium-ion" par an, promet l’entreprise.
D’ici 2027, le Massif central et plus précisément la commune d’Echassières, dans l’Allier, pourrait devenir l’un des principaux sites européens d’extraction de lithium. Ce lundi matin, le leader français de minéraux industriels Imerys a annoncé qu’il comptait exploiter le sous-sol d'une carrière de kaolin qu’il détient depuis 2005 à Beauvoir.
Avec l'exploitation de ce gisement, ce projet de grande envergure, le 2e plus important d’Europe, doit permettre "d’aider l'Europe à se décarboner", a déclaré lundi à la presse Alessandro Dazza, directeur général d’Imerys. Il doit surtout aider la France et l’Europe à se défaire d’une dépendance quasi-complète à l'égard de la Chine pour le lithium nécessaire aux batteries des voitures électriques, censées être les seuls véhicules neufs à pouvoir être vendus dans l'Union européenne à partir de 2035.
Une production de 34 000 tonnes par an
Exploitée depuis 1850, la carrière de Beauvoir produisait jusqu’à présent 30 000 tonnes de kaolin par an destiné à la porcelaine ou au carrelage. La présence de lithium sur le site avait été identifiée dès les années 1960 par le Bureau de Recherches Géologiques et Minières (BRGM), mais jusqu’à récemment Imerys en ignorait la quantité et si son exploitation pouvait être rentable.
Des sondages et des études menés depuis 18 mois par des spécialistes de l'extraction minière dans le sous-sol de la carrière ont permis de confirmer la présence de "concentrations et quantités" de lithium "très attractives". "Nous estimons le gisement autour d'un million de tonnes d'oxyde de lithium", a confié Alessandro Dazza. Soit "beaucoup plus que ce que pensait le BRGM", dont les estimations étaient plutôt de l’ordre de 320 000 tonnes.
"Équiper l'équivalent de 700 000 véhicules électriques en batteries lithium-ion", Imerys
De quoi produire "34 000 tonnes d'hydroxyde de lithium par an à partir de 2028 pour une durée d'au moins 25 ans", et "équiper l'équivalent de 700 000 véhicules électriques en batteries lithium-ion" par an, selon Imerys. Ce qui est loin d'être négligeable puisque la production mondiale actuelle de carbonate ou hydroxyde de lithium, les deux éléments utilisés dans les batteries, ne dépasse pas les 450 000 tonnes dans le monde, estime l’industriel français.
1 000 emplois générés dans la région
À ce stade, Imerys estime qu’au vu de la concentration de poudre blanche sur le site il faudrait extraire près de 100 tonnes de roche pour obtenir une tonne de lithium. Traduit en coût de production cela représenterait "entre 7 et 9 euros le kilo hors investissement initial, ce qui garantirait un retour sur investissement intéressant", fait valoir le groupe, alors que le projet nécessiterait un investissement minimum de 1 milliard d'euros.
L’exploitation de ce gisement pourrait générer 1 000 emplois directs et indirects en Auvergne-Rhône-Alpes. Interrogée par Lyon Capitale sur un éventuel soutien financier accordé au projet, la région Auvergne-Rhône-Alpes présidée par Laurent Wauquiez n’était pas encore en mesure ce lundi matin de communiquer sur le sujet.
Quel impact environnemental ?
Dans le même temps, du côté de l’opposition écologiste on reconnaissait se renseigner avec précision sur le dossier avant de s’exprimer sur ce sujet qui présente des enjeux environnementaux importants. Pour l’heure, il n’y aurait pas de réelle opposition au projet qui doit prendre place sur un site d’extraction existant, en revanche les écologistes devraient être très attentifs à son impact environnemental et aux émissions générées par l’exploitation.
Imerys estime que les émissions générées par l’exploitation seront de l’ordre de 8 kilos de CO2 par tonne de lithium, contre 16 à 20 kilos en Australie et Chine, selon lui. L'exploitation se fera en souterrain, ce qui minimisera les poussières, et le transport des roches se fera par canalisation et voie ferrée pour éviter de générer un flux de camions entre la mine et le site industriel. Par ailleurs, l’entreprise affirme que la mine adoptera un standard international en cours d'élaboration, "IRMA", qui vise à réduire les rejets toxiques et à minimiser la consommation d'eau.
La pollution "en marche".
Les batteries du tout éléctrique en roue libre (voitures, 2 roues, pc, phone....)
Ici on parle plus des vertueuses électriques.
l'exploitation du Lithium ce sont des carottages, beaucoup d'eau, de l'acide , d'immenses bacs de décantation, d'ha de surface sacrifiées,de pollution atmosphérique, pour les travailleurs la découverte de la silicose.
***Sur le site d’Atacama, au Chili, les miniers prélèvent près de 200 millions de litres par jour. Le pompage de la saumure du sous-sol riche en lithium crée un vide qui fait migrer vers les profondeurs l’eau douce disponible. « Cette double perte d’eau abaisse le niveau de la nappe phréatique, assèche le sol et la végétation au détriment des animaux, des cultures et des gens »***
Voici le paradis promis , alors qu'existe la pyrolyse des plastics permettant de les recycler en gazole à raison de 30 litres pour 40 kg de déchets.
Si vous voulez un peu plus d'informations que la propagande de Galapiat, n'hésitez pas à lire un article de usinenouvelle . com
où le processus le plus "innovant" y est décrit.
Il faut du gaz Argon, du nickel et du tungstène, et on doit chauffer à 360° (donc beaucoup d'énergie pour produire tout ça)
Le tout pour obtenir quoi ? Des produits pas forcément utiles et aussi du... diésel ! Le produit qui, brûlé dans des moteurs produit des particulières cancérigènes répandues dans l'air que tout le monde respire.
Halala... Galapiat et son obscurantisme qui fait croire qu'il appuie sur la science, la modernité, alors qu'il est dans la manipulation des explications incomplètes et la dégénérescence de notre environnement.
🙂
Abo: qui veut nous faire croire qu'il lit "l’Usine nouvelle" !!!, ceci a peut être changé mais ni coloriages , ni images à découper à l'époque (avant 2000 )où nous l'avions à dispo au bureau.
**Il faut du gaz Argon,
du nickel Température fusion 1455°C
du Tungstène ............3422°C.
mais Abo ignorant technologique bien en peine d'en expliquer la technique utilisée ,* un cuisinier qui ne saurait faire cuire des pâtes *
Comment est fabriqué le lithium ?
Le lithium est coproduit avec le chlorure de potassium, à partir des saumures du « salar » d'Atacama, au Chili. La société produit également à partir de ces saumures, du sulfate de potassium, de l'acide borique et du chlorure de magnésium.
Gazole, l'avenir !!!existe la pyrolyse des plastics permettant de les recycler en gazole à raison de 30 litres pour 40 kg de déchets.
Plutot que l'Usine nouvelle , consultez le site Reporterre.net qui détaille l'extraction du Lithium dans le monde
*** Grosse émettrice de gaz à effet de serre, la construction des voitures électriques consomme aussi une très grande quantité de métaux. Lithium, aluminium, cuivre, cobalt… le boom annoncé de la production de « véhicules propres » réjouit le secteur minier, l’un des plus pollueurs au monde, et promet un enfer aux populations des régions riches de ces matières premières.***.
le paradoxe de la voiture électrique, deux fois plus polluante à produire que la voiture thermique,