Nouvelle opération de blocage ce jeudi 20 avril sur les campus de l’université Lyon 2, où les cours sont annulés pour la journée.
La promulgation de la réforme des retraites et le discours d’Emmanuel Macron n’ont pas suffi pour éteindre la contestation des Français. Alors qu’au moins deux rassemblements sont organisés ce jeudi 20 avril en amont de la grande manifestation interprofessionnelle du 1er mai, les étudiants de Lyon 2 ont une nouvelle fois décidé de bloquer leur université.
L'obligation d'assiduité levée
Dans un communiqué, la direction de la faculté explique qu’en "raison du blocage en cours sur les sites Rachais, Berges du Rhône et Porte des Alpes ce jeudi 20 avril, les conditions ne permettent pas d’accueillir les étudiant·es et les personnels". Toutes les activités pédagogiques en présentiel sont donc annulées et l’obligation d’assiduité aux cours a été levée.
Peu après le dernier blocage de l’université, des étudiants avaient demandé l’organisation d’un vote en ligne pour décider ou non de poursuivre les blocages sur les campus, excédés par la répétition de ces derniers. Entre le 20 février et le 7 avril, l'université Lumière Lyon 2 a en effet été bloquée à une vingtaine de reprises pour protester contre la réforme des retraites et la précarité étudiante.
Des étudiants demandent la fin des blocages
Une situation qui "fragilise notre apprentissage, et aussi nos expériences étudiantes", déplorent les étudiants derrière la pétition, rassemblés sous le nom de "Mouvement pour la liberté étudiante". "Nombre de nos camarades viennent de loin et paient un appartement sur Lyon et aux alentours. Certains profitaient de l’université pour faire des rencontres, du sport, ou d’autres activités", ajoutent-ils.
Ces étudiants pointent enfin du doigt les assemblées générales organisées au cours desquelles se décident les blocages, "peu accessibles pour certains étudiants et certaines étudiantes qui - à juste titre - préfèrent favoriser leur réussite à un vote sommaire".
Voir des etudiants manifester pour se faire piquer leur retraite par des gens dont le penibilte du metier a diminué !
trop fort !