Mardi 17 octobre, une trentaine d’étudiants a occupé les locaux de la présidence de l’université Lyon 2 pour demander l’inscription d’élèves sans-fac. La direction a déposé plainte après leur évacuation par les CRS.
Ils auront tenu 5 heures, avant d’être contraints de partir. Mardi 17 octobre, comme en 2022, des étudiants soutenus par le syndicat étudiant de l’UNEF ont occupé les locaux de la présidence de l’université Lyon 2. La trentaine d’étudiants mobilisée réclamait "l’inscription immédiate de l’ensemble des sans-facs dans la formation de leur choix à l'université Lyon 2".
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Une évacuation complète liée au contexte sécuritaire
Comme nous l’écrivions hier après-midi, sur demande de la direction, des CRS sont finalement intervenus sur les coups de 15 heures pour évacuer le collectif des sans-facs, "pour mettre fin à l’occupation et garantir l’intégrité physique et psychique des personnels". D’après la direction, "dans le contexte du plan Vigipirate urgence attentat", les forces de l’ordre ont ensuite demandé à pouvoir évacuer la totalité du campus des berges du Rhône, alors "que les occupants appelaient à un rassemblement à 18 h 30 sur le campus".
Répression syndicale à @univ_lyon2 !
— UNEF Lyon (@UnefLyon) October 17, 2023
L’occupation pacifique engagée par l’@UNEF Lyon et les sans-facs a été délogées par une intervention des CRS au bout de 5h sans qu’aucune solution n’ai été proposée à la trentaine d’étudiant.e.s laissé.e.s sur le carreau par la sélection
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Dans un communiqué envoyé en début de soirée, la présidence de l’université a finalement annoncé qu’une "plainte a par ailleurs été déposée". Elle dit également regretter "très vivement les événements de ce jour, qui portent préjudice à l’ensemble des étudiant.es et personnels", pointant du doigt la responsabilité du collectif dans l’interruption des cours. Confirmant une crainte émise plus tôt par la présidente de l’Unef Manon Moret, qui nous confiait mardi après-midi, "on espère que cette évacuation n'est pas une stratégie de la direction pour faire porter le chapeau aux étudiants mobilisés".
A la demande de la direction, les CRS sont intervenus. Le monde à l'envers. Les temps changent !