Durant 15 jours, la justice lyonnaise va se pencher sur une affaire de "traite d’êtres humains" impliquant 20 prévenus, suspectés d’avoir participé à un réseau d‘immigration clandestine. Les clandestins étaient notamment employés à moindre coût dans des restaurants de l’agglomération grenobloise.
Fin octobre 2019, les images des 39 corps sans vie de migrants et réfugiés découverts à l’arrière d’un camion frigorifique dans la banlieue de Londres avaient fait le tour du monde. Près de deux ans plus tard, les investigations des forces de l’ordre ont permis de mettre au jour un réseau d’immigration clandestine actif dans la région grenobloise, où avaient travaillé avec de faux titres de séjours deux des victimes découvertes en Angleterre.
Vingt membres présumés de ce réseau sont jugés devant le tribunal correctionnel de Lyon, à partir de 9h30, ce lundi 6 septembre. Ils doivent répondre d’accusations allant de la "traite d’êtres humains à l’égard de plusieurs personnes" à l’"aide à l’entrée, à la circulation ou au séjour irrégulier d’un étranger en France, en bande organisée", rapporte Le Progrès. Des restaurateurs de l’agglomération grenobloise sont notamment suspectés d’avoir employé des Vietnamiens en situation irrégulière, précise France 3.
Plusieurs prévenus encourent jusqu’à 10 ans de prison dans ce procès qui doit durer 15 jours.
Vite des cours de psy sur les moteurs profonds de l'être humain !
Toujours à côté de la plaque ? 🙂
Ce qui motive ces trafics c'est la monnaie, non ?
Sans monnaie, y aurait-il de tels trafics ?
La psychologie s'adapte au monde qui lui est imposé. Lorsque pour vivre il faut du fric et que pour raisons X et Y des humains n'y ont pas accès, les trafics et la violence se mettent en place.