La poursuite des projets initiés par Gérard Collomb devrait atténuer les effets de l’alternance politique sur le volet urbanistique de la PPI de la Métropole de Lyon. Les écologistes n’entendent pas lancer leurs propres grands dossiers d’aménagement urbain et veulent casser le prisme qui prévalait historiquement à Lyon. Au totem de l’immobilier va succéder celui de la végétalisation.
La compétence urbanisme a longtemps été le cœur de métier de la Métropole dans sa version Grand Lyon. Chaque mandat depuis 30 ans étant marqué du sceau de son président par une grande opération d’aménagement : la Cité internationale, la Confluence, le quartier de l’Industrie à Vaise, le biodistrict de Gerland, Carré de Soie ou les tours de la Part-Dieu. C’est sur ce levier qu’a été assis le rayonnement et l’attractivité de l’agglomération lyonnaise. Le passage à la Métropole devait diluer cette compétence d’aménageurs dans des missions moins visibles comme l’action sociale ou la gestion des collèges. Le premier mandat de l’ère métropolitaine n’a pas marqué de rupture franche avec l’ère des bâtisseurs. Toutefois les écologistes n’entendent clairement pas suivre les pas de leurs prédécesseurs. À peine nommée vice-présidente en charge de l’urbanisme, Béatrice Vessiller résumait ainsi sa feuille de route des six ans à venir : “La fin des grands projets.”Il vous reste 75 % de l'article à lire.
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