Malgré des montants d’investissement record à la Ville de Lyon, à la Métropole et au Sytral, les écologistes finalisent des plans de mandat qui se veulent garants d’une forme de sobriété. Le métro est délaissé au profit du tram, la rénovation des bâtiments municipaux passe avant la construction de nouveaux équipements et les ZAC cèdent la place à une logique de préemption pour construire des logements sociaux. Retrouvez toute cette semaine sur lyoncapitale.fr, les projets des écologistes thématiques par thématiques.
“Le dernier mandat pour le climat.” Ce leitmotiv ambitieux de leur campagne électorale, Bruno Bernard et Grégory Doucet tentent depuis six mois de le transposer en actes. À la tête de la deuxième agglomération de France, ils disposent de moyens et de leviers sans précédent pour des élus écologistes. De toutes les municipalités conquises par des Verts fin juin, c’est sûrement le laboratoire lyonnais qui sera le plus scruté. Si les premiers pas ont été balbutiants sur la forme, certaines promesses de campagne ont déjà été honorées comme l’encadrement des loyers, le retour à une régie publique de l’eau ou la création de pistes cyclables. Ces réalisations s’accompagnent aussi de mesures plus symboliques comme la plantation d’arbres, de vergers municipaux ou la pose de goudron davantage écologique. La prise de marques des édiles écologistes s’est entrechoquée avec la deuxième vague de Covid-19 qui a durement éprouvé l’agglomération lyonnaise cet automne. L’épidémie a focalisé l’attention et dicté son calendrier. La Covid-19 a aussi obscurci l’horizon des collectivités. Les prospères finances de la Ville comme de la Métropole ne ressortent pas indemnes d’une rude année 2020. Les recettes liées à l’activité économique sont en berne. Les dépenses sociales, notamment le RSA, flambent. Les larges marges de manœuvre sur lesquelles les écologistes avaient assis leur programme électoral se sont quelque peu évaporées.Il vous reste 80 % de l'article à lire.
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