Enquête (1/7). La ville rêvée des écologistes (tout ne va pas vous plaire). Lyon Capitale continue sa série Lyon 2030. Aujourd’hui, nous vous proposons les grandes tendances de la mobilité de demain dans la métropole de Lyon.
Ils en rêvaient, ils le font depuis un an. L’arrivée au pouvoir des écologistes a déclenché un nouvel âge d’or du vélo à Lyon, quinze ans après la révolution Vélo’v. Fabien Bagnon, vice-président de la Métropole en charge de la mobilité et ancien président de La Ville à vélo, revendiquait cet été une hausse de 25 % des déplacements à vélo en un an sur les grands axes de circulation. L’après-Covid s’est traduit par un engouement pour les déplacements à bicyclette qui est un des facteurs d’explication. À ce phénomène national s’est greffé un particularisme local. Sitôt arrivés aux manettes, les écologistes ont ouvert de nouvelles pistes cyclables un peu partout dans la métropole et pérennisé les aménagements temporaires du premier déconfinement dans Lyon, mais pas seulement. Un site propre a été aménagé dans le val de Saône et préfigure de ce que pourrait être l’une des lignes du réseau express vélo promis par les écologistes durant la campagne. Des travaux ont été lancés cet été pour la réalisation de la première ligne du REV qui reliera Saint-Fons à Vaulx-en-Velin sur 17 kilomètres. La Métropole a débloqué une enveloppe de 100 millions pour cette première autoroute à vélos. Techniquement, ces pistes cyclables s’étaleront sur 4 mètres de large et seront séparées de la circulation automobile. La place accordée aux vélos n’avait jamais été aussi importante et la montée en puissance va se poursuivre. Sur les grands axes, des voies de circulation automobile sont fermées et remplacées par des pistes cyclables notamment sur la rive droite du Rhône de la Confluence au tunnel de la Croix-Rousse.Il vous reste 60 % de l'article à lire.
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