Mi-juillet, 87 000 bacheliers en France n’avaient pas encore de point de chute pour la prochaine rentrée. Ils sont près de 3 000 dans l’académie de Lyon à toujours être dans cette situation.
L'explosion du nombre de demandes de places dans le supérieur ainsi que la mauvaise anticipation des moyens généraux ont laissé près d'un jeune Français sur dix dans l'expectative pour la rentrée. Lyon, ville universitaire très prisée des étudiants, n'a pas échappé au problème. 353 jeunes avec le baccalauréat général en poche, 1 000 avec un bac technologique et 1 300 avec un bac professionnel sont encore en attente d'affectation. Des chiffres qui devraient diminuer au fur et à mesure que des places se libèrent, tout au long de l'été et jusqu'au 29 septembre. À Lyon cependant, plus de places à l'IAE, ni en Staps (sciences et techniques des activités physiques et sportives), ni à Claude-Bernard, ni à l'Institut de psychologie. Au niveau national, la ministre de l'Éducation a insisté sur le fait qu'il restait 200 000 places disponibles. Pourtant, elles couvrent rarement les ambitions des futurs étudiants. À l'image de Tom, qui a eu son bac avec mention cette année et nous a confié s'être vu proposer "une licence LEA en allemand-chinois" alors qu'il avait postulé pour de la gestion et du management. Une situation qui ne devrait pas se reproduire l'année prochaine, si le Gouvernement entérine les récentes propositions d'instauration de prérequis à l'université.