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Lyon 3e : le tribunal déboute des commerçants opposés aux travaux de la rue Moncey

Alarmés à la perspective de ne pas pouvoir exploiter leurs terrasses et vérandas pendant l’été à cause des travaux d’aménagements menés par la Métropole de Lyon, les commerçants de la rue Moncey (Lyon 3e) avaient saisi le tribunal administratif. Leur référé-liberté a été rejeté.

À compter du 6 juin, les commerçants de la rue Moncey dans le 3e arrondissement devront bien fermer leurs terrasses et démonter leurs vérandas pour permettre la réalisation des travaux d’aménagement prévus par la Métropole de Lyon. Une mesure entérinée ce lundi 30 mai par la décision du tribunal administratif de Lyon de rejeter leur référé-liberté, dans lequel ils demandaient un report des travaux au 1er octobre.

Les commerçants de cette rue située entre la rue Servient et la rue de la Part-Dieu invoquaient la perte du chiffre d’affaires à venir s’ils ne pouvaient pas exploiter leurs terrasses pendant l’été, les travaux devant débuter le 6 juin pour une période de 11 mois. Dans son jugement en date du 28 mai et rendu publique ce lundi, le juge de référés  "considère que les éléments relatifs aux chiffres d’affaires réalisés au cours de l’été 2019 produits à l’instance ne permettent pas de déterminer la part des revenus résultant de l’exploitation des emplacements en extérieur et par conséquent, le montant probable de pertes liées à la privation de cette part de l’activité". 

Pas de "péril économique"

Il poursuit en expliquant que "les requérants ne démontrent pas que leurs commerces se trouveraient à très bref délai, en péril économique", d’autant que plusieurs réunions d’information ont été conduites par la Métropole au sujet du calendrier des travaux. Selon lui, certains commerçants ont même "adopté une attitude risquée" en engageant dès le mois d’avril des renforts saisonniers "compte tenu des contraintes inhérentes à une telle opération d’aménagement".

La requalifaction de la promenade Moncey doit notamment permettre de reprendre par endroit les sols dégradés, tout en supprimant des mobiliers urbains vieillissants. D’après nos confrères de Tribune de Lyon, les commerçants n’écartent pas de faire appel devant le Conseil d’État.

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