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©LiseCunchon

Lyon : 4 200 manifestants contre l’austérité

Ce jeudi 9 avril à 10h30, l’appel national à la grève des syndicats (CGT, FO, FSU, Solidaires) a rassemblé 4 200 manifestants de toutes professions à Lyon, derrière un même mot d’ordre : dire “non à la politique d’austérité” du Gouvernement.

Les syndicats ont donc rassemblé 4 200 manifestants à Lyon, ce jeudi 9 avril, pour protester contre ce qu’ils considèrent comme une politique d'austérité. “Non à la casse de nos droits”, s’écriait le cortège qui s’étendait tout le long de l’avenue Jean-Jaurès. Scandant “Plus aucun recul social, non aux pactes, non à l’austérité”, les manifestants étaient remontés à bloc, pancartes et mégaphones à la main, pour se dresser contre ce qu’ils considèrent comme une politique d’austérité.

Un rassemblement interprofessionnel

Infirmiers, professeurs, conducteurs, syndicats, étudiants s’étaient donnés rendez-vous à 10h30 place Jean-Macé (Lyon 7e) afin d’exprimer leur mécontentement notamment contre la loi Macron et le projet de loi Santé proposé par la ministre Marisol Touraine. Les syndicats dénoncent d’une seule et même voix “une politique de droite et d’austérité soumise aux intérêts des patrons et des marchés financiers”.

Dans la fonction publique, “nous n’avons plus la capacité de travailler dans de bonnes conditions”, témoigne une manifestante d’une quarantaine d’années, professeur des écoles reconvertie. Par ce mouvement social, les manifestants sont venus affirmer leur volonté de “changer le monde du travail”.

Crise des valeurs de la République

Un groupe de jeunes retraités, pancartes à la main, défile aux côtés d’infirmières en blouse blanche, constatant “une crise des valeurs de la République”. “Liberté, égalité et fraternité n’ont plus aucun sens”, estime une infirmière du 8e arrondissement de Lyon, au sujet des conditions de travail dans les hôpitaux.

Au milieu du cortège, le conseiller régional Front de gauche Armand Creus s’oppose à “une loi Macron imposée de manière antidémocratique, servant les intérêts du patronat et détruisant le droit social”. “Il est urgent de redonner confiance aux travailleurs”, revendique-t-il.

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