Pour la plus grande enquête menée en France auprès des usagers du vélo, Lyon est la deuxième ville de plus de 200 000 habitants en terme de participation.
Les cyclistes veulent être séparés du trafic motorisé, notamment pour permettre aux enfants et aux personnes âgées de se déplacer plus facilement à vélo de manière sécurisée. L'enquête "Parlons vélo", réalisée par la fédération des usagers de la bicyclette (FUB) de septembre à la fin novembre a engendré plus de 113 000 réponses : soit la plus large consultation citoyenne réalisée dans le cadre des Assises nationales de la mobilité. Les données recueillies à propos de la sécurité ou du stationnement permettront de dresser un baromètre des villes cyclables et de révéler différents classements et résultats le 16 mars 2018 lors du congrès de la fédération des usagers de la bicyclette, organisée à Lyon. L'occasion parfaite, pour la fédération, pour demander au gouvernement "d'assumer la rupture avec la politique du tout-voiture" et de proposer un "véritable Plan Vélo, sincère et financé", qui serait inclus dans la future loi de mobilité. À Lyon, près de 5 000 usagers du vélo ont participé à l'enquête, ce qui fait de la ville la deuxième de France, après Paris, où la participation des usagers est la plus forte par rapport à la taille de l'agglomération. Pour qu'une ville soit incluse dans le baromètre, un minimum de 50 réponses étaient nécessaires. Ainsi, plusieurs autres villes du bassin Lyonnais ont apporté leur pierre à l'édifice. À Villeurbanne, 773 usagers ont répondu à l'enquête en ligne, 122 concernant la commune de Caluire-et-Cuire et 158 pour Oullins. À Bron et à Vénissieux, ce sont respectivement 111 et 84 usagers qui ont participé.