À Lyon, 500 personnes étaient présentes hier place Bellecour (Lyon 2e) pour défendre le droit à l'avortement et apporter un soutien aux Américaines après la décision de la Cour suprême d'annuler ce droit.
"Mon corps, mon choix": 500 personnes étaient mobilisées sur la place Bellecour (Lyon 2e) hier, selon la préfecture, pour défendre le droit à l'avortement. Le mouvement était national avec plusieurs manifestations à travers la France pour défendre le droit à l'avortement et apporter un soutien aux Américaines, après la décision de la Cour suprême d'annuler ce que beaucoup considéraient comme un acquis. Une grosse trentaine de manifestations ont rassemblé au total quelque 6.500 personnes en France, selon le ministère de l'Intérieur.
Rassemblement aujourd'hui place Bellecour pour le droit à l'avortement. À défendre, encore et toujours, partout et pour toutes. 💪 pic.twitter.com/YWmWIUVAVg
— Sylvie Tomic (@SylvieTomic5) July 2, 2022
Vers une interdiction de l'IVG
La Cour suprême des Etats-Unis a mis fin le 24 juin à la garantie juridique fédérale de l'IVG dans tout le pays. Il appartient maintenant aux 50 Etats de se prononcer sur l'avortement. La moitié d'entre eux, selon l'institut Guttmacher, (surtout dans le sud et le centre) l'ont déjà interdit ou envisagent de le faire.
Liberté
Égalité #IVG 💜✊
Mobilisation place Bellecour à #Lyon pour défendre le droit à l’#avortement avec la famille écolo ! pic.twitter.com/QbWmxICQ6x— Laura Rx 🐿 🌻 (@LauraRouaux) July 2, 2022
L'avortement: un droit fragile
La manifestation était aussi l'occasion de dénoncer des conditions détériorées en France: "Nous sommes particulièrement mobilisés sur la question des moyens alloués aux centres IVG, entre la clause de conscience spécifique que peut faire jouer le personnel médical et la surcharge des professions hospitalières", explique à l'AFP Léa Védie, l'une des porte-parole du Planning familial du Rhône.
Dans le cortège (500 personnes selon la préfecture, 800 selon les organisateurs), des manifestants ont déposé sur le sol peint en rouge des cintres, symboles des IVG clandestines.
Défendre une loi qui n'est pas attaquée ( et c'est heureux, ) quand ceux qui seraient prêt à l’abroger , c'est faire parler de leur projet machiavélique. Un inscription dans la Constitution aura l'avantage de la sceller , de rendre un Hommage à la Madame Simone VEIL .