Le local de la CGT dans le 5e et 9e arrondissement a été tagué dans la nuit de samedi a dimanche. “Une agression est signée par des organisations d’extrême droite à tendance néonazie violente sévissant sur Lyon depuis déjà trop longtemps”, a déclaré le syndicat.
Le local de l'Union CGT des 5e et 9e arrondissements de Lyon a été victime de dégradations dans la nuit de samedi a dimanche dernier. Des tags de croix celtiques et des inscriptions “Faf” ont été peints sur la face et les volets roulants du bâtiment. “Cette agression est signée. Il s’agit clairement d’une action d’ organisations d’extrême droite à tendance néonazie violente sévissant sur Lyon depuis déjà trop longtemps”, a déclaré l'union CGT dans un communiqué.
“Ce n’est malheureusement pas la première fois que des locaux politiques, associatifs sont attaqués. Par contre après l’attaque subie par nos camarades de la CNT fin mars, ce sont les organisations syndicales engagées dans la bataille contre les idées d’extrême droite qui sont à présent touchées”, ont-ils poursuivi. Ces derniers ont fermement condamné ces actes et assuré qu'ils “ne céderont jamais face aux intimidations orchestrées par des groupuscules faisant régner la terreur dans notre ville”.
“Nous sommes engagés dans la bataille pour la fermeture du pavillon noir local d’extrême droite se réclamant entre autres de la défense des salariés. L’extrême droite ne défend pas les salariés, mais un capitalisme national. Pour la CGT, il n’y a pas de préférence nationale”, a ajouté la CGT qui a par ailleurs appelé les pouvoirs publics a “prendre des dispositions concrètes afin de retrouver les coupables de tels actes et de les traduire devant la justice”.
Cet événement a eu lieu quelques jours après les propos offensifs de George Képénékian qui a qualifié l'implantation de l'extrême droite dans le vieux Lyon de “gangrène qui s'installe à bas bruit” et affirmé “sa détermination totale” contre ces groupuscules.