Après une première opération visant à réduire l'éclairage des commerces du 7e, l'Association de développement du commerce de Lyon 7e arrondissement (ADC7) s'attaque à la consommation d'eau et de déchets toxiques.
Intervenir dans les habitudes des commerçants du 7e arrondissement de Lyon pour les aider à avoir un comportement plus écologique. Tel est l'objectif de l'association ADC7 qui aborde un nouveau volet, après celui de la consommation électrique en début d'année. Il concerne la réduction de la consommation d'eau et de déchets toxiques des commerces du 7e. Très utilisés pour le nettoyage des points de vente, l'eau et certains produits d'entretien sont surconsommés selon les membres qui voudraient que les commerçants adoptent des pratiques plus responsables.
Des commerçants concernés mais pas mobilisés
Concrètement, cela revient à adopter des appareils économes qui consomment moins mais qui gardent leur efficacité ainsi qu'à utiliser d'autres produits plus respectueux de l'environnement. Les commerçants sont plutôt réceptifs mais peu passent réellement à l'action. Selon une étude menée par l'association entre novembre 2009 et mars 2010, 82% des 346 commerces du 7e arrondissement interrogés, se disent concernés par le problème. Mais seulement 4% des 82% ont mis en place des actions à cet effet.
"Sur la question de l'éclairage, 35 commerces ont été suivis par l'association et financés à 70% par l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (ADEME) pour la réalisation de diagnostics individuels. Au final, 5 sont allés au bout du projet en réalisant les travaux nécessaires dans leur commerce", commente Mireille Bracassac, chargée de communication de ADC7 qui espère convaincre encore plus de commerces du 7e arrondissement concernant la réduction de la consommation d'eau et de déchets toxiques.
L'opération a commencé par la sensibilisation (avec distribution de réducteurs d'eau) des coiffeurs et des commerces de bouche. Soit 86 coiffeurs, 9 traiteurs, 38 boulangeries, 13 boucheries, 8 pâtisseries. Les premiers résultats semblent concluants comme nous le confirme la gérante du salon de coiffure Ere Création qui a été "bluffée" par les produits d'entretien. "Ils sont plus biologiques que les produits classiques. On en consomme moins donc ça revient moins cher et ils sont autant voire plus efficaces que les anciens produits", se félicite-t-elle.
Si la Mairie pouvait être aussi efficace pour nettoyer plus régulièrement les lieux publics du 7ème (place Péri, Saxe-Gambetta, places Jaurès et Macé), ses administrés lui en seraient également reconnaissants.Le 7ème est probablement l'un des arrondissements les plus sales de la ville : on est bien loin de votre titre-slogan : 'un 7ème tout propre'
Si des coins comme la place du pont sont assez crades, Saxe et Jean Jaurés sont cleans. Après c'est sûr qu'on est pas à Ecully. La population doit être moins sensible à la propreté. Sinon vive l'écologie pratique, celle qui va avec les entreprises, pas celle de la gauche qui veut détruire l'économie en lieu et place d'aider l'environnement.
'A laver la tête d'un âne, l'on y perd sa lessive.' Jean II dit Le Bon
En matière de saleté et de mise en jachère, je crains que la partie Etats Unis, Bachut, Moulin à vent ... ne surclasse en termes de saleté (voir d'abandon public) nombre de lieux cités dans le 7è ...
Pour seconder Battling, pour vivre près du Bachut, il est certain que bon nombre d'habitants 'du coin' se comportent comme des sagouins... il a fallu pas plus tard que la semaine dernière que je traine par l'oreille sur 20 mètres un gamin d'à peu près 12 ans pour qu'il aille ramasser sa canette de coca et la mette à la poubelle, et devinez quoi? J'ai failli me faire démonter la tête par des 'grands frères'... à quand une police de l'environnement aussi efficace que celle de Paris?
Pourquoi les chiens continuent-ils à renverser les poubelles, malgré l'arrêté qui le leur interdit ? Le 7ème est une zone de droit très strictement encadré en matière d'information sur l'activité commerçante.. Non pas les dents...