Alors que la Fête de la gastronomie bat son plein partout en France avec des animations à foison, à Lyon, les évènements se comptent sur les doigts d'une main.
Lyon aime-t-elle vraiment la gastronomie ? La question pourrait presque paraître un tantinet provoc', tant le savoir de la table, l'art du manger gras et du boire sec, la culture du produit sont affaire lyonnaise. Et pourtant... Alors que depuis vendredi, et jusqu'à dimanche soir, la Fête de la gastronomie bat son plein partout en France, force est de constater qu'à Lyon, ce n'est pas l'euphorie des grands jours. Lyon compte ses restaurants par milliers, et pourtant, seulement 23 participent à l'opération Tous au restaurant qui propose que pour tout couvert payé, un autre soit offert. Une opération qui aurait le mérite de faire découvrir de nouveaux horizons gatronomques si tant est que chacun joue le jeu.
Un seul évènement
Pis, en dehors de l'opération Tous au restaurant, un seul événement est estampillé Fête de la gastronomie ce week-end à Lyon. Une initiative qui, si elle est la seule, est toutefois intéressante puisqu'il s'agit de faire découvrir aux jeunes de moins de 20 ans l'art de faire son marché parmi les meilleurs produits, aux Halles Paul Bocuse et en compagnie d'un des meilleurs chefs lyonnais, Jean-Christophe Ansanay, chef de l'Auberge de l'île.
Mais en dehors de cela, rien. Une passivité étonnante alors que Lyon vit pourtant au rythme de la gastronomie. C'est dans sa nature. Elle créera bientôt sa cité de la gastronomie et aura même, à l'occasion du salon international de la restauration, de l'hôtellerie et de l'alimentation (Sirha) sa propre biennale du Goût. Une initiative dont on pouvait déjà s'étonner que dans une ville comme Lyon, elle n'existe pas encore.
tu sort du métro coté FNACC, tu tombes sur pizzérias, points chauds, rien de commun à ce qui faisait la façade gastro de Lyon ils ont même osés les criminelles remplacer Le Savoy par un Hippopotamus, et puis vite rendre la circulation à la rue de la Ré, juste pour réduire la faune piétonne qui dénature notre citée
Pour avoir la chance de parcourir la France à longueur d'année, la gastronomie reste une spécialité Lyonnaise même si on trouve des similitudes à Strasbourg par exemple. A Lyon tout est cacher, c'est connu! D'où les bonnes adresses du quartier d'Ainay par exemple. Moins populeux que Bellecour qui est un repère de jeunes,leurs magasins de fringues et la bouffe qui va avec.. Paris aura tjr du mal à imposer quelque chose à Lyon et les touristes le savent !Le 14 juillet a t'il du succès à Lyon...
La façade gastro de Lyon est tombée avec la construction du tunnel de Fourvière sa balafre hideuse d'autoroute , la disparition de la Mère Vittet , la reprise de la Georges qui a sabrée dans ses menus, exemple plus de jarret de porc dans la capitale de la cochonnaille, les touristes ne débarquant plus à Perrache mais dans le béton de la Part Dieu , rue des Marronniers, la tristesse, restos italiens, japonais, fort heureusement le Grand Paul à dressé la table Coté Sud à Antonin Poncet.
[suite]Mais ne soyons pas rabat joie, il reste de nombreuses excellentes adresses, les bouchons, souvent copiés, jamais égalés, proximité du beaujolais ainsi que des éleveurs de bête à groin oblige , dommage qu'elles ne bénéficient pas d'aides , après tout elles participent activement au patrimoine Lyonnais.