Ancien "bras droit" de Wauquiez, Etienne Blanc choisit Retailleau pour présider les Républicains

Mardi 4 mars, le maire LR de Saint-Priest et président du groupe de droite à la Métropole de Lyon, Gilles Gascon apportait son soutien à Bruno Retailleau dans la course à la présidence des Républicains, qui l'oppose à l'ex-président de la Région Auvergne-Rhône-Alpes, Laurent Wauquiez.

Ce mercredi, c'est un proche du désormais député de Haute-Loire qui annonce à son tour soutenir Bruno Retailleau : le sénateur du Rhône, Etienne Blanc. "Je pense qu'il est l'homme de la situation", écrit le co-auteur d'un très commenté rapport parlementaire sur le narcotrafic.

Pourtant, le sénateur a été le premier vice-président aux finances de Laurent Wauquiez lors de son élection à la tête de la Région en 2015. Il était alors considéré comme son bras droit. Dans une vidéo publiée sur son compte Facebook, Etienne Blanc considère que Bruno Retailleau "a des convictions chevillées au corps et il n'en varie pas, il ne change pas au gré des tourmentes".

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La probable future candidate aux élections municipales 2026 à Lyon, Béatrice de Montille a également apporté son soutien au ministre de l'Intérieur. De là à imaginer un duel entre la ligne Retailleau (Blanc-Lisnard-De Montile) et la ligne Wauquiez portée par son poulain Pierre Oliver aux élections de 2026, il n'y a qu'un pas, tant la droite lyonnaise nous a habitué aux divisions.

À la Métropole de Lyon en tout cas, la ligne Wauquiez, représentée par son protégé Sébastien Michel, a été désavouée, au profit de la maire de Sainte-Foy-lès-Lyon, Véronique Sarselli. "Laurent Wauquiez ne tirera pas éternellement les ficelles”, s’amuse un maire de droite dans nos colonnes.

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