Un jeune homme a été arrêté ce mercredi 31 octobre alors que son téléphone venait d'émettre sur le réseau social Snapchat un appel au rassemblement, place Bellecour, pour y commettre des violences envers les personnes et les policiers et des dégradations sur les commerces.
Un nouvel appel à la "purge". En plus des interpellations effectuées place Bellecour, ce mercredi 31 octobre, soir d'Halloween, un jeune homme de 20 ans a été arrêté sur le pont de l'Université, après avoir diffusé un appel à la violence sur le réseau social Snapchat, la veille. Dans son message il exhortait au rassemblement place Bellecour, à 19 heures, pour y commettre dégradations et violences. Devant les policiers, il a nié les faits, reconnaissant que le message avait bien été émis de son téléphone mais par un tiers, dont il a refusé de communiquer l'identité. Le jeune homme, défavorablement connu des services de police, doit être présenté au parquet ce vendredi.
Après les clowns violents il y a quelques années, ce 31 octobre 2018 a été marqué par plusieurs appels à la "purge". La blague, dont chacun jugera du bon goût, lancée par un jeune grenoblois sur Twitter, et qui l'a largement dépassé, a fait des émules à Lyon donc où des incidents ont éclatés place Bellecour, mais aussi en région parisienne ou aux Antilles. La jeune grenoblois quant à lui sera jugé le 28 novembre pour "provocation publique d'atteinte volontaire à la vie et à l'intégrité physique des personnes". Ces "appels à la purge" font font référence à la série de films American nightmare, dans lesquels, une nuit par an, la société a le droit de purger ses pulsions violentes, les crimes étant autorisés pendant 12 heures. Un modèle de société qui profite, au passage, à ceux qui ont les moyens de se protéger, et prône la suppression, physique, des plus pauvres.
Il serait temps de lancer un appel à "purger la bêtise pacifiquement" par des cours de psycho, de philo et d'économie dans toutes les écoles.
L'éducation nationale, la société du fric, sont incapables de prendre le taureau par les cornes et de "mettre l'humain face à lui-même". Les mouvements d'éducation populaire font un excellent travail mais dérisoire face à la puissance de la télé et de la violence qu'elle promeut tout les soirs sur de nombreuses chaines où règnent la haine, les meurtres, etc.
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La violence n'est pas et ne sera jamais une preuve de raison, c'est l'expression de l'impuissance, de la frustration, d'où qu'elle vienne. Les bisounours sont ceux qui se croient à l'abri derrière des armes.