Railcoop a récemment obtenu des autorisations de circulation pour faire circuler ses trains entre Lyon et Bordeaux à partir de décembre 2024. En négociation avec un fonds d'investissement, la coopérative a besoin de 150 000 € pour renflouer sa trésorerie.
"Nous avons encore des obstacles à franchir." Si Railcoop vient d'obtenir des sillons de circulation auprès de SNCF Réseau pour sa ligne Lyon-Bordeaux, après près d'un an et demi de négociations, son président, Nicolas Debaisieux, ne cache pas son inquiétude. L'entreprise ferroviaire aux 15 000 sociétaires se trouve à un moment charnière dans la poursuite de son activité. Dans "une situation financière fragile", confie son président, Railcoop a notamment subi une perte de 4,7 millions d'euros liée à son activité sur le fret, qu'elle a arrêtée depuis. "Un échec commercial qui nous a tout de même permis de montrer que l'on était capable de faire rouler des trains", nuance Nicolas Debaisieux.
"Sans le soutien citoyen, le nouveau modèle ferroviaire que nous portons n'émergera pas"
Nicolas Debaisieux, président de Railcoop
Pour espérer poursuivre son aventure, et faire circuler ses premiers trains voyageurs fin 2024, Railcoop cherche à réunir 150 000 € d'ici la fin du mois de septembre. "On veut être très transparents, il y a un risque que de nouveaux obstacles se greffent, mais sans le soutien citoyen, le nouveau modèle ferroviaire que nous portons n'émergera pas", insiste le président de la société coopérative. Sans soutien de l'Etat, Railcoop n'a pu s'appuyer sur les collectivités locales qu'à hauteur d'environ un million d'euros. Ensemble, la Ville et la Métropole de Lyon sont entrées au capital de l'entreprise à hauteur de 100 000 €.
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L'avenir pourrait malgré tout s'éclaircir d'ici janvier 2024. L'entreprise aux 11 salariés est récemment entrée en négociation avec un fonds d'investissement européen, spécialisé dans le financement d'infrastructures, qui pourrait apporter environ un quart des financements nécessaires au lancement de la ligne Bordeaux-Lyon. L'idée serait de créer deux nouvelles entreprises, l'une dédiée au financement des rames (ROSCO), louant les infrastructures à la seconde entité (OPCO), supportant le risque commercial et se rémunérant sur les ventes de billets. Railcoop de son côté conserverait son sociétariat à l'identique et vendrait ainsi sa prestation ferroviaire à l'OPCO.
Un aller-retour quotidien entre Lyon et Bordeaux en décembre 2024
"Ce schéma permettrait à Railcoop de ne plus supporter seule le risque lié à la variabilité de l'activité", explique Nicolas Debaisieux. Le fonds financerait environ 12 des 49 millions d'euros nécessaires au lancement de la ligne. Les 37 millions restant seraient financés par l'emprunt et par des fonds propres. Si les négociations aboutissent, les sociétaires seront invités à s'exprimer sur la date officielle de lancement de la ligne. Les sillons obtenus auprès de SNCF Réseau ne permettraient la commercialisation d'un aller-retour quotidien entre Lyon et Bordeaux qu'à partir du 15 décembre 2024. Un trajet Lyon-Limoges serait possible dès le 8 juin, mais "d'un point de vue commercial, ce n'est pas terrible d'avoir une première phase intermédiaire, l'offre serait illisible", explique Nicolas Debaisieux.
En revanche, si les négociations avec le fonds d'investissement échouent, "on devra se réinterroger. Soit on arrête, soit on tente de s'associer avec d'autres entreprises, soit on considère qu'il faut continuer le combat sous une autre forme qui n'est pas une entreprise ferroviaire", conclue le président de Railcoop.
Pour certains quelques centaines € suffiront. La SNCF n' y a pas trouvé son bénéfice !
ça en fait des millions...
on peut avoir la totalité des comptes en transparence totale, jusqu'aux plus petites factures ?
Au passage, un bon sabotage par le temps, utilisé par la SNCF.
Incompréhensible, réservé à la secte.
Qu'est-ce que vous ne comprenez pas ?
Que la SNCF a tout fait pour faire trainer le dossier et cela fragilise cette concurrence citoyenne ?
La secte du fric est au pouvoir et vous en êtes membre.
Hi.Hi.Hi
150.000€ une broutille pour le réseau ferré,,
Mais on refile des canons Caesar; Ces 12 .canons, 5 millions pièces de moyenne portée seront livrés “dans les semaines qui viennent” et seront “financés dans le cadre du fonds de soutien de 200 millions d’euros” mis en place par la France.
@galapiar le copain de Poutine veut se faire passer pour "pacifiste" alors qu'il prône l'armée dès qu'il y a des manifestations citoyennes. L'extrême droite dans toute sa manipulation.
Galapiat pas Galapiar!!!!!!!!!Hi.Hi.Hi. copain de Poutine Diffamation.
Même le mot "Diffamation" vous n'arrivez pas à utiliser la même définition que celle du dictionnaire ? 😀