La qualité de l'air s'est franchement détériorée ce jeudi 10 décembre à Lyon d'après l'observatoire de la qualité de l'air Atmo. Pas de panique, les prévisions annoncent une nette amélioration dès ce vendredi. Explications.
Certains l'ont peut-être senti en sortant de chez eux ce matin. A Lyon, la qualité de l'air s'est fortement dégradée ce jeudi 10 décembre. Cette semaine, elle avait pourtant été relativement bonne d'après les données de l'observatoire de la qualité de l'air Atmo Auvergne-Rhône-Alpes. En début de semaine, l'indice de qualité de l'air avait tourné autour des 30 sur 100, un chiffre jugé "bon" par l'observatoire : plus l'indice est faible, plus la qualité de l'air est bonne. Pour la Fête des lumières de ce 8 décembre, les chiffres étaient particulièrement bons avec un indice de 20.
Mais ce jeudi 10 décembre, l'indice est brutalement remonté à 53 sur 100, dans le jaune. La faute à des conditions météorologiques stables, qui favorisent l'accumulation de particules d'après Atmo. Cette augmentation pourrait laisser croire à une détérioration générale sur la fin de semaine, comme ça a été le cas lors de l'épisode de pollution aux particules fines de fin novembre. D'après Atmo, ce ne sera pas le cas cette fois-ci. Grâce à un fort vent venu du Sud et à quelques précipitations, les prévisions annoncent une nette amélioration pour demain. L'indice devrait retomber dans le vert et même passer sous la barre des 30 sur 100.
Bien sûr, à cause des voitures des vilains lyonnais qui n'utilisent pas le vélo électrique? (LOL)
En tous cas, ce n'est pas de la faute de ceux qui se déplacent avec un vélo "normal" 🙂
Normal la température baissant le chauffage urbain augmente et la pollution avec!
60% de la pollution provient du chauffage
20% de la circulation des scooters et autres moteurs deux temps ( un scooter qui passe devant votre nez c'est l'équivalent de 120 voitures diesels, cherchez sur internet vous pourrez lire toutes les études à ce sujet)
12% par les camions et engins de chantier
8% par les voitures
Et oui les écolosdébiles n'interdisent pas les scooters mais que les voitures.
Ils ne veulent que les bourgeois dans la ville; les "sans dents" devant rester avec leurs vieilles voitures à l'extérieur.
Avant on appelait ça la gauche caviar!
Toujours votre même commentaire copié collé ? 😀
Et oui, la pollution automobile on s'en rend réellement compte lorsqu'on a une voiture dans un tunnel ou un garage. On comprend bien que ça pollue et que ça intoxique.
Pour la ref avec votre 20% autant que 120 voitures diésel on peut trouver ça où ? Quel site ou piste ?
Mais un moteur a pétrole, non seulement ça restera toujours une infection, mais en plus, ça finance des pays qui ensuite nous posent des problèmes :o)
Quand à la source principale de pollution, le chauffage, merci à Gérard Collomb et ses équipes de ne pas avoir imposé les normes passives aux bâtiments nouveaux et à avoir "avancé très très très lentement" pour la rénovation des autres bâtiments ! 🙂
Il va falloir patienter encore plus longtemps pour la rénovation énergétique et oublier les bâtiments neuf si le BTP doit désormais passer au vélo.
Inutile de chercher des prétextes, même maintenant en ayant accès au pétrole (que les futures générations n'auront plus), le BTP ne livre quasiment pas de bâtiments passifs. Pire, ils continuent de construire des bâtiments avec des balcons intégrés dans la structure, ce qui fait des ponts thermiques.
Et ça, ce n'est pas la faute des cyclistes ! 😀
Les bâtiments passifs neuf et rénovations sont néanmoins réalisés grâce à des pollueurs. "Les pollueurs sont ceux qui polluent. Point." 🙂
Et oui, sauf à organiser différemment l'acheminement des matériaux, mais toujours est-il que non seulement les BTP actuels utilisent massivement du pétrole (fabrication de béton / acheminement) mais en plus, cette utilisation de pétrole n'est pas faite pour réaliser des structures passives.
"En marche" vers la fin de la société civilisée 🙂
Régulièrement vous indiquez la référence à la ou les normes passives.
Pourriez vous nous dire à quoi vous faites référence ?
On trouve des labels (ce n'est pas une norme) sur les bâtiments passifs et des normes sur des produits ou des efficacités énergétiques
Merci par avance
Il vous suffit de taper "norme passive" dans un moteur de recherche.
Et inutile de chercher ce que le BTP français propose puisqu'ils ne recherchent pas l'étanchéité totale ni n'utilisent 40cm d'isolation. 🙂
C'est bien ce que j'ai fait
Je ne trouve pas de norme mais des labels
Bien sur les sites de promotions on perle de norme mais quand on creuse il n'y en a pas.
Suivant s'il s'agit d'une norme nationale, européenne ou internationale elles ont des préfixes différents.
Merci de nous donner des références précises
La "norme" française pour les maisons passives n'existe pas, et vous le savez très bien vu que vous jouez sur la différence entre "norme" et "label". 🙂
MAIS la "norme passive" (le "label Passivhaus" en allemagne que vous connaissez déjà) c'est le fait qu'il n'y a plus besoin d'apport extérieur (pétrole, etc) pour chauffer les appartements. Ceci nécessite une isolation totale avec examen des fuites d'air, ainsi qu'une couche d'isolation très importante qui fait perdre des mètres carrés aux logements (d'où l'absence de normes faites par le secteur de l'immobilier car il n'a aucun intérêt à faire une "norme" qui lui fasse "perdre des mètres carrés à la vente" 🙂 )
Et le tout, avec circulation d'air à double flux (qui utilise de l'électricité qui heureusement peut ne pas être d'origine nucléaire).
@abolition, il n'est nul besoin de 40cms d'épaisseur pour réaliser une isolation performante. En ce qui concerne nos voisins allemands, ils ont effectivement un très bon "label Passivhaus" mais en sortant du nucléaire que vous dénigrez aussi, et bien il produisent leur électricité avec mix qui intègre le charbon et sont parmi les plus gros émetteurs de gaz à effet de serre ... Comme quoi nul n'est parfait ;-(
@Limas69
"performante" est un mot creux.
La déperdition de chaleur nécessite 40cm. Et on comprend qu'avec les 10 ou 15 cm d'isolation de la plupart des bâtiments en France, on est loin du compte.
Donc vous venez de confirmer que ce que vous appelez norme est un label
Certes je ne parle pas l'allemand mais une norme en français ne se traduit pas par label.
Bien à vous
Merci de confirmer que certains sont plus attachés à l'étiquette qu'au fond. Et pendant ce temps, on continue de construire des appartements et des maisons qui ne sont pas aux normes passives 🙂
Certes je suis attaché à ce que l'on dit ou écrit connaissant la différence en étant à la fois membre d'un bureau de normalisation et cofondateur d'un label.
Désolé de vous contredire
Pour le reste vous omettez de rappeler que l'orientation des maisons fait partie intégrante du concept avec des ouvertures principalement au sud pour permettre les apports de calories externes.
C'est une des limites de ce type d'architecture en zone urbaine dense : on ne peut pas orienter tout les bâtiments face au sud.
Il y a déjà quelques décennies que je m'intéresse au concept pour avoir lu juste après sa sortie en 1981 le livre d'Edward Mazria "Le Guide de l'énergie solaire passive" qui fait toujours partie de ma bibliothèque.
Pour finir sur l'isolation, sachez qu'il est préférable de la placer à l'extérieur ce qui facilité le traitement des ponts thermiques et permet de garder les matériaux en charge du stockage de l'énergie thermique à l'intérieur
Il n'y a donc pas de réduction de la taille des pièces et ce type d'isolation permet aussi de rénover de l'existant.
Pas d'accord.
Les habitations passives (Allemande puisqu'en France le secteur du bâtiment ne veut pas appliquer de partout cette façon de construire) ne se basent pas sur le solaire pour chauffer mais sur l'activité et la présence humaine. Comme je vous l'ai déjà expliqué (en reprenant l'exemple des fermes qui utilisaient la chaleur animale pour se chauffer - mais on a évolué depuis).
Et l'isolation par l'extérieur est le résultat d'une mauvaise conception à la construction.
1 - ça rend fragile l'isolation en étant plus au contact des éléments (et si c'est pour mettre du polystyrène...)
2 - il est impossible de contrer les ponts thermiques des balcons en isolant par l'extérieur.
3 - Cette façon d'isoler par l'extérieur est uniquement là pour protéger le chiffre d'affaires des constructeurs actuels (car sinon ils perdent des mètres carrés à la revente).
Certes nous ne sommes pas d'accord mais je maintiens que l'isolation par l'extérieur est recommandée d''ailleurs c'est ce qui est indiqué par le site français qui représente le label.
Rendez vous sur
//www.lamaisonpassive.fr/la-construction-passive/quest-ce-que-la-construction-passive/
et vous pouvez y lire :
"En plus d’une isolation performante des parois, une attention particulière doit être portée à la suppression du passage de la chaleur par des points particuliers de la structure, appelés « ponts thermiques » car ce sont des passages (ponts) qui favorisent les pertes thermiques. Dans la pratique, l’isolation par l’extérieur doit être privilégiée, car elle supprime ces points de passage."
Sur la même page du site il est écrit en tout début :
"EN DEUX MOTS, COMMENT FONCTIONNE UN BÂTIMENT PASSIF ?
Imaginez un bâtiment parfaitement isolé, comme s’il avait été recouvert d’un manteau qui le protège autant l’hiver que l’été. Il fait bon à l’intérieur, puisque vous l’occupez et y rejetez de la chaleur. Si, en plus, le temps est ensoleillé, c’est encore mieux, et vous n’avez plus besoin de chauffer. Mais il faut éviter que le soleil n’y entre l’été, pour éviter les surchauffes."
Bref j'espère avoir répondu à vos objections par des citations dont je ne suis pas l'auteur mais dont je partage la cohérence technique.
Dire que le secteur du bâtiment français ne souhaite pas de construction de ce type c'est oublier par exemple que le site mentionné est celui d'une association qui regroupe 184 professionnels.
1 - je n'oublie rien du tout, votre site est un site de communication et il suffit de regarder ce qui se construit encore maintenant à Lyon pour voir qu'on est bien "dans le baratin" car la réalité est que le BTP continue de construire sans isolation suffisante pour être aux normes/label/bidule passives.
2 - oui, les ponts thermiques c'est moi qui vous en est parlé le 1er et je vous invite à regarder les balcons construits actuellement par le BTP sur Lyon : ils sont ancrés totalement dans le bâtiment (au lieu de faire une structure annexe), ce qui rend impossible l'isolation par l'extérieure.
On vend du "neuf" qui est déjà dépassé.
Désolé mais ce n'est pas mon site mais celui de l'association qui délivre le label auquel vous faites référence dans vos messages.
Même si cela vous gène c'est la réalité.
Pour ce qui concerne la construction à Lyon, je laisse volontiers les acteurs et décideurs (ceux qui au final achètent) prendre leur responsabilité en matière de bâtiments sobres en énergie.
Je vous concède volontiers que vous avez parlé des ponts thermiques en premier
Comme les balcons sont pour vous l'alpha et l'oméga des ponts thermiques et que vous êtes un expert en matière de structure de ces derniers, je vous laisse nous expliquer comment votre structure annexe pour les porter est un frein à l'isolation par l'extérieur
Je connais bien à titre professionnel la capacité de nos voisins d'Outre Rhin à communiquer sur des chiffres relatifs à l'énergie et l'environnement pour faire croire qu'ils sont les champions. Quand on s'intéresse de près à leur manière de compter on constate souvent des entourloupes : comme par exemple en septembre 2015 avec l'affaire Volkswagen
1 - lorsque j'ai dit "votre site" cela n'impliquait pas la propriété du site mais le fait que "vous donniez l'adresse de ce site". Pinailleur des apparences que vous êtes, comme d'habitude, faute de critique de fond valable. 🙂
2 - vous emberlifiquez volontairement cette histoire de balcon et de pont thermique 🙂
Actuellement, le BTP en Lyon, construit des immeubles neufs avec des balcons intégrés dans la structure béton du reste de l'immeuble, ce qui crée des ponts thermiques, or il est impossible d'isoler la structure du balcon béton intégré.
Dans d'autres pays, on fait une structure différente (qui n'a pas de lien directe) pour créer les balcons. Et donc, il n'y a aucun problème pour isoler le bâtiment (pas de prise de tête avec le balcon qui n'a pas à être isolé puisqu'il n'est pas relié au bâtiment 🙂 )
3 - nous parler de chiffres truqués du secteur automobile allemand est un joli contre feu de communiquant 🙂
(mais bon, apparemment vous oubliez qu'il y a eu aussi des soucis chez les français mais ça n'a pas fait autant de bruit car les budgets publicitaires dépensés par le secteur automobile sont trop importants 🙂 Surtout pas de vague ! 😀 )
1 Désolé de ne pas m'être fait bien comprendre, je rappelais juste que le site que ce cite est bien celui qui délivre le label "maison passive"
2 Pas besoin de répéter à loisir que les entreprises françaises sont plus mauvaises que les étrangères pour expliquer où est l'impossibilité d'isolation par l'extérieur avec un balcon. Sachez qu'en France aussi il y a des solutions comme par exemple celle-ci qui demande quand même des accrochages en façades
//soreba.fr/images/pdf/Menuiserie_intérieure/Bugal_BBC.pdf
Il est bien fait mention d'une isolation par l'extérieur.
3 Je ne cherche pas à faire un contre feu mais juste à rappeler que ce qui est toujours plus vert ailleurs est bien souvent entaché de tromperie. Vous faites régulièrement référence à l'étranger en stigmatisant ce qui est fait en France.
Non, pas en France, à LYON.
Nuance.
"la France" ne se résume pas, par contre, Lyon, je peux voir par moi-même et constater que ça continue de construire avec des balcons pont-thermique, des appartements sans l'isolation qui permet de se passer de chauffage et donc générateurs de pollution. Etc.
Le tout évidemment, horriblement cher 🙂
Ayant été en Allemagne (pays où l'herbe n'est absolument pas plus verte mais où les constructeurs savent faire des balcons isolés des façades), je peux témoigner qu'à Lyon, je n'ai pas vu ce type de construction et c'est bien dommage pour la qualité de l'air en ville.
Il existe un multitude de solutions de construction performante (pas creuse), les rupteurs de ponts thermiques existent si on fait de l'isolation par l'intérieur (l'OPAC 69 en a mis en œuvre), on peut construire en béton cellulaire (Siporex), structure bois et paille ... Et puis pour mémoire ce n'est forcement l'épaisseur qui fait la qualité d'un isolant, c'est sa résistance thermique (R en M²/kW).
Encore une fois, les vrais pollueurs ne sont pas ce qu'on nous dit.
Les pollueurs sont ceux qui polluent. Point.
🙂
Disons que tous ne sont pas logés à la même enseigne.
Il y a des "enseignes de pollueurs acceptables" ? Voudriez-vous dire "des pollueurs économiquement réalistes" ? 😀
Je vais essayer de préciser ma pensée puisque vous regardez du mauvais côté. je souhaitais indiquer que certaines sources de pollution ne sont pas pas concernées par des restrictions pour des causes diverses: dérogation, vide législatif ou simple manque d'application/contrôle de ce qui existe déjà comme restriction.
Est-ce que l'humanité a un "intérêt à polluer" qui ne soit pas d'origine économique ?
Autrement dit : qu'est-ce qui légitime qu'on puisse répandre des produits toxiques dans notre environnement sinon le fric ?
Polluer n'a aucun intérêt sinon le fait que ça rapporte du fric.
Est-ce que l'humanité a un "intérêt à polluer" qui ne soit pas d'origine économique ?
> La paresse, exemple? déchet recyclable jeté n'importe où,
> Les activités récréatives, exemple? feux festifs, feux d'artifices
> Activités sportives...
Tout ne se rapporte pas à l'argent, l'argent est un outil qui permet d'échanger une quantité de travail, mais avec ou sans l'être humain trouvera surement toujours des activités non indispensables à son existence et qui auront un impact sur l'environnement.
- Les déchets recyclables jeté n'importe où dépendent d'une éducation incomplète, incomplète parce qu'ayant un coût et de la déresponsabilisation liée à "j'ai de l'argent, j'ai donc acheté le droit de faire ce que je veux sans limite".
- Les activités sportives rapportent combien ? Ce domaine est plus dans le bizness que dans le partage. Mais c'est sûr que le sport qu'est la voltige aérienne pollue plus que d'autres sports.
Mais la monnaie est autant un outil d'échange que d'exclusion, que ce soit dans le sport ou dans le recyclage (envoi des déchets occidentaux dans les pays pauvres).
- Les déchets recyclables jetés n'importe où dépendent d'une éducation incomplète, incomplète parce qu'ayant un coût et de la déresponsabilisation liée à "j'ai de l'argent, j'ai donc acheté le droit de faire ce que je veux sans limite".
- Les activités sportives rapportent combien ? Ce domaine est plus dans le bizness que dans le partage. Mais c'est sûr que le sport qu'est la voltige aérienne pollue plus que d'autres sports.
La monnaie est autant un outil d'échange que d'exclusion, que ce soit dans le sport, le festif, etc.
SVP la pétanque c'est vu comment chez les abolitionnistes
Intéressant, lorsque j'écris "Les pollueurs sont ceux qui polluent. Point.
🙂" le système de modération se met en place ? 😀
Intéressant, lorsque j'écris "Les pollueurs sont ceux qui polluent. Point.
🙂" le système de modération se met en place ? 😀
idem pour ce commentaire :
"Il y a des "enseignes de pollueurs acceptables" ? Voudriez-vous dire "des pollueurs économiquement réalistes" ? 😀"
La pollution, dans une agglomération, varie avec la pression atmosphérique. Plus la pression augmente, moins vite la pollution va s'évacuer vers la stratosphère. En revanche quand on a une forte dépression, souvent il peut abondamment ce qui "nettoie" la pollution.
sauf que ce n'est pas la pression atmospherique qui pollue. La pression atmospherique agit comme une solution ou à l'inverse empire une pollution qui existe.
En ce moment, la pollution est composée essentiellement des particules de taille < 2.5µm appelées pm2.5.
Ces particules sont issues des chauffages , des industries et des vehicules.
Mais c'est majoritairement le chauffage , et le pire de tous, la combustion du bois et ses dérivés, qui est la vraie source de cette pollution.
Cela etant , il faudrait donc interdire les vieilles cheminées dans les vieux immeubles et les lotissements qui pullulent de maisons en carton qui se chauffent à pas chère , donc en brûlant tout dans la cheminée, y compris du bois bien humide et pourri. Pas facile de faire accepter cette réalité au peuple gilet jaune qui est le pollueur ; Surtout, c'est tellement plus simple de limiter la vitesse et de verbaliser automatiquement.
Attention, il reste vrai que les diesels sont des pollueurs massifs, mais le polluant des gazoles, c'est l'oxyde d'azote, NO2. De moins en moins pour les particules. Pour les voitures, la solution est d'interdire à tous les diesels de plus de 5 ans, de circuler en particulier sur le periph. On va y venir, mais ca va bien prendre encore 5 ans avant que ce soit mis en place. Ca fait 10 ans que tout le monde sait que le gazole est nocif mais il faut tenir compte des enjeux financiers, du lobbying massif de peugeot notamment, longtemps un des premiers assembleurs de moteur gazole pour voiture au monde, bref , c'est long mais ca avance....
Un commentaire semble t-il plutôt réaliste.
J'ajouterais que personnellement je trouve que certes la progression est lente mais pour ma part cette lenteur est nécessaire (je ne suis pas gilet jaune). J'ai bien compris que le meilleur trajet est celui qui n'est pas réalisé j'ai donc grandement dépensé (dans un logement plutôt isolé) pour me loger proche de mon lieu de travail ainsi je fait quasiment tout en vélo ou à pieds (même avant le confinement il était normal que mon véhicule ne sorte pas pendant des semaines), il se trouve malgré tout qu'il est difficile de faire sans véhicule ou tout du moins je ne m'y suis pas résigné. Ce véhicule est loin d'être en fin de vie mais il est très mal dépollué, j'économise bien évidemment pour le remplacer depuis des années mais le coût pour se loger proche de mon lieux de travail (et donc ne pas rouler) grève le budget nécessaire au renouvellement de ce véhicule, il faut du temps... Accessoirement il faut aussi de la visibilité et de la confiance, chose qui manque cruellement aujourd'hui, il y a environ 17 ans lorsque mon véhicule est sorti d'usine il était vertueux m'a t'on dit... il est possible de douter de ce qui nous est conseillé ou imposé aujourd'hui. Un choix simple reste bien évidemment de se passer de véhicule, pour le compromis c'est moins simple.
Courage, Boris : adoptez le choix simple, vous serez étonné de la sensation de libération qu'on éprouve après un temps d’accoutumance.
Toujours la vision des habitants de la ville de Lyon qui oublient purement et simplement que d'autres métropolitains n'ont pas l'offre de transport leur permettant de faire comme eux.
Moi aussi quand j'habitais Lyon je n'avais plus de voiture en propre mais je m'en servais occasionnellement au travers de l'autopartage (CITIZ, Car 2 go) quand les transports en commun ne permettaient pas de me rendre où je voulais.
Au contraire de vous même "toujours la vision des habitants de la ville...vs les autres métropolitains" je ne généralise pas, et j'encourage spécifiquement Boris, qui fait l'effort financier de payer cher un appartement pour être près du travail et tenter de se passer de la voiture.
Désolé mais je pense avoir mis dans le mille vu votre réponse.
A la base si vous lisez bien je dis que moi aussi je me suis passé de voiture en propre quand j'habitais en ville et que pour les besoins ponctuels il y a l'autopartage -peut être une solution pour Boris.
Je maintiens que dès qu'on s'éloigne un peu de la ville de Lyon tout devient plus compliqué.
Avez vous déjà vécu en dehors de la ville de Lyon mais dans la métropole pour comprendre ce que je dis ?
Comprenez vu que je n'ai rien à f. de ce que vous écrivez, et que c'est à Boris que mon message s'adresse ?
@Bernard G
Rien ne sert de monter dans les tours
Si vous reprenez le fil des échanges vous verrez aussi que je répondais aux propos de Boris dans mon premier post
Regardez bien je lui indique dès celui ci mon expérience sur l'autopartage quand j'habitais Lyon.
Je n'y suis pour rien si vous prenez tout pour vous.
Dans mon second post je vous répond même s'il n'y a pas de décalage puisque l'on a attend le niveau maximum autorisé.
Effectivement dans ce second post je vous réponds sur le fait que manifestement dès que l'on vous parle des autres habitants de la métropole ça vous irrite comme j'ai déjà pu le noter dans de précédents échanges.
Bien à vous
Quand on sait que 80% de la pollution aux particules fines à Lyon provient du chauffage domestique, notamment le chauffage au bois, on attends toujours de connaitre la position des écologistes sur ce sujet...
Mais c'est plus rentable financièrement, plus médiatique et plus flatteur auprès des électeurs, de taper sur les méchants automobilistes.
https://www.lemonde.fr/pollution/article/2016/12/08/dans-la-vallee-de-chamonix-le-chauffage-au-bois-est-le-principal-coupable-de-la-pollution_5045636_1652666.html
Votre propagande anti-écolo (anti respect d'un environnement non pollué) est tellement absurde que vous avez besoin de nous parler de la pollution dans les vallées alpines liées aux feux ouverts (qui entrainent une mauvaise combustion du bois) alors qu'il suffit d'avoir un feu fermé pour résoudre le problème,
sans oublier que Lyon n'est pas dans une vallée alpine.
Bref... la société organisée autour de l'automobile que vous soutenez, doit disparaître. ça va faire mal, mais c'est nécessaire.
On remplace l'automobile par quoi ? je parle Diesel et essence en montagne l'usage électrique est exclut ou seulement en descente. De plus les attelages hippomobiles sont interdits ce qui bouche l'horizon.
Débat sans fin ... quand on sait que dans les solutions thermiques mise en œuvre dans le bâtiment, le bois n'émet pas de CO² par convention ça me fait bien rire ! (http://www.verslautonomieenergetique.fr/neutralite-carbone-bois-contestee/) Et puis s'il suffisait de fermer sa cheminée pour qu'elle ne pollue plus, ce serait trop simple, vraiment. C'est juste que la combustion est moins mauvaise. La seule solution est de filtrer ... Bien trop cher pour les particuliers, même dans un monde postmonétaire (sauf si on arrête aussi de se chauffer)
Certes je suis attaché à ce que l'on dit ou écrit connaissant la différence en étant à la fois membre d'un bureau de normalisation et cofondateur d'un label.
Désolé de vous contredire
Pour le reste vous omettez de rappeler que l'orientation des maisons fait partie intégrante du concept avec des ouvertures principalement au sud pour permettre les apports de calories externes.
C'est une des limites de ce type d'architecture en zone urbaine dense : on ne peut pas orienter tout les bâtiments face au sud.
Il y a déjà quelques décennies que je m'intéresse au concept pour avoir lu juste après sa sortie en 1981 le livre d'Edward Mazria "Le Guide de l'énergie solaire passive" qui fait toujours partie de ma bibliothèque.
Pour finir sur l'isolation, sachez qu'il est préférable de la placer à l'extérieur ce qui facilité le traitement des ponts thermiques et permet de garder les matériaux en charge du stockage de l'énergie thermique à l'intérieur
Il n'y a donc pas de réduction de la taille des pièces et ce type d'isolation permet aussi de rénover de l'existant.
Comprenez vu que je n'ai rien à f. de ce que vous écrivez, et que je m'adresse à Boris ?
les poussières de suie et de fumées de cheminées à bois sont cancérigènes : le benzopyrène (faisant partie des hydrocarbures aromatiques polycycliques HAP) dans le goudron des poussières de résidus de combustion de carbone (et la fumée des cigarettes !) sont des composés cancérigènes. Le benzopyrène est souvent utilisé pour exprimer l’exposition globale aux HAP dans l’air car il se retrouve habituellement majoritairement adsorbé à des particules aéroportées (d’où le danger des feux de cheminées en particulier) : https://www.officiel-prevention.com/dossier/protections-collectives-organisation-ergonomie/risque-chimique-2/la-prevention-des-risques-professionnels-des-hydrocarbures