Capitale de la Résistance, et de la répression par l’occupant nazi, pendant la Seconde Guerre mondiale, Lyon célèbre ce samedi le souvenir de sa libération par la 1re division de la France libre, menée par le général Diego Brosset.
Le général Diego Brosset, commandant de la 1re division de la France libre entrant dans Lyon. L’image est vieille de 72 ans. Son souvenir a été célébré ce samedi dans la capitale des Gaules, place forte de la Résistance à l'occupant nazi. "Comme chaque année", la mairie entendait commémorer "le souvenir de ce jour historique et du courage de ceux qui se sont battus contre la barbarie".
Célébration de la libération de Lyon, le 3 septembre 1944 #Lyon pic.twitter.com/cME4XcHbuJ
— Préfet Rhône (@prefetrhone) 3 septembre 2016
Musique militaire et véhicules d’époque
Les honneurs ont débuté à 10h30, place Bellecour, avec l'arrivée des autorités, qui ont déposé des gerbes devant le sanctuaire de la Résistance et de la Déportation.
#Lyon se souvient. Lyon rend hommage aux héros du 3 septembre 1944. #LibérationLyon pic.twitter.com/SgL7sRqFQ7
— Gérard Collomb (@gerardcollomb) 3 septembre 2015
C'est par la rue Edouard-Herriot que le cortège officiel a ensuite pris la direction de l’hôtel de ville, "au son de la musique de l’artillerie et [avec un] défilé de véhicules d’époque", précisait la mairie.
Un réveil en fanfare ! #lyon #liberationlyon pic.twitter.com/zSwOTjc0qq
— Marie ✌️ (@3615_Marie) 3 septembre 2016
Une résonance particulière
Allocutions et lectures de collégiens ont marqué la cérémonie devant l'hôtel de ville, place de la Comédie, avant que le Chant des partisans ne la close.
03.09 Commémoration de la libération de Lyon avec les élèves du collège Longchambon pic.twitter.com/SA6QjddrVZ
— Brugnera Anne (@AnneBrugnera) 3 septembre 2016
Dans son discours, le maire de Lyon, Gérard Collomb, a souligné l'importance du devoir de mémoire, spécialement en cette année 2016. "Parce que la France, l’Europe, le monde, traversent des moments difficiles. Parce qu’à nouveau, partout, ressurgit le doute et quelquefois la désespérance. Alors il faut se souvenir", a déclaré l'édile.
"Aujourd’hui comme hier, il faut relever le défi. Il faut que les plus audacieux, que les plus lucides se lèvent pour dire qu’il n’est nulle fatalité au déclin, qu’il est toujours possible de changer le cours du destin, de susciter une dynamique nouvelle. Il y faut simplement, comme lors de la Seconde Guerre mondiale, une immense volonté", a-t-il ajouté.