- Vendredi 6 mai, une cérémonie en hommage aux policiers morts pour la France s'est tenue au cimetière de Loyasse dans le 5e arrondissement de Lyon.
Vendredi après-midi, des dizaines de personnes étaient présentes au cimétière de Loyasse (Lyon 5e) pour rendre hommage aux policiers morts pour la France ou victimes du devoir dans l'exercice de leur mission durant la guerre.
De nombreux représentants des forces de police étaient présents à la cérémonie ainsi que des représentants d'associations comme Patrick Delarue, président de l'association Guy Hubert, qui s'occupe des fonctionnaires de police.
Egalement au rendez-vous, plusieurs personnalités politiques. Bruno Bernard, président de la métropole et Grégory Doucet, maire de Lyon étaient absents mais se sont fait représenter pour le traditionnel dépôt de gerbes devant le monument aux Morts des policiers du cimetière de Loyasse.
Pas de prise de parole mais une cérémonie sobre avec dépôt de fleurs et temps de recueillement. " C’est un salut aux anciens, à ceux qui ont donné quelque chose pour l’honneur et la France ", a confié Ivan Bouchier, préfet délégué pour la défense et la sécurité.
En juillet prochain, une autre cérémonie d’hommage se tiendra, cette fois pas seulement pour les policiers morts en temps de conflits mais pour ceux morts lors de l’exercice de leur fonction.
"victimes du devoir dans l'exercice de leur mission durant la guerre". Si cela ce limitait aux guerres uniquement.
Et oui, il n'y a pas eu uniquement des policiers qui ont obéit aux ordres du gouvernement d'extrême droite de Pétain, il y avait aussi des résistants, de vrais résistants qui sont morts pour la liberté et pour tant d'autres choses honorables.
Merci à eux.
Le premier d'entre eux est Jean Moulin, Préfet de l'Aveyron puis d'Eure-et-Loir. Le mémorial de la prison Montluc Lyon 3° ainsi que le CHRD Lyon 7° informeront ceux en recherche de connaissances concrètes, objectives.
Ils méritent toute notre considération.
Le 4 juillet 1940, un conseil de guerre réunissant sept généraux dans le palais de Justice de Toulouse, juge de Gaulle, qui n'est alors que colonel. La sentence tombe : il est condamné à mort par contumace car son appel du 18 juin en fait un opposant au régime de Vichy. Ces généraux pouvaient-ils imaginer que ce même homme deviendrait président de la République dix-huit ans plus tard !