Lors d'une conférence de presse, Gérard Collomb (LREM) a annoncé qu'il ne serait pas candidat à la présidence de la métropole de Lyon, se rangeant derrière François-Noël Buffet. Pour la ville, c'est Yann Cucherat qui sera le candidat de cette alliance.
Après plusieurs jours de négociation, Gérard Collomb et la droite ont scellé une alliance. Le maire de Lyon a accepté de se ranger derrière le candidat Les Républicains, François-Noël Buffet. Gérard Collomb, dont l'entourage avait appelé à faire barrage aux verts a évoquer le contexte du Coronavirus : "on voit aujourd’hui que quand l’économie s’effondre c’est tout un pays qui s‘effondre. Nous devons garder la ligne politique qui a fait notre succès depuis 20 ans. Dans la succession des maires il y a toujours eu une vision, à des nuances près, qui permet à notre ville d’avancer. Nous espérons que cette union va s’élargir dans les jours qui viennent". “Nous sommes en dehors des accords partisans et des accords d’appareil”, a pour sa part expliqué François-Noël Buffet.
Pour la ville, Étienne Blanc (LR) s'efface pour laisser la tête de liste à Yann Cucherat. Depuis plusieurs jours, des proches de Gérard Collomb s'était ému qu'on leur demande de faire barrage contre les verts, dans le cadre d'une alliance avec celui qui fut vice-président d'un Charles Millon élu avec les voix du Front National en 1998.
Gérard Collomb ne quittera pas pour autant la vie politique : "Je continuerai à travailler à la métropole de Lyon et la ville de Lyon parce qu’évidemment j’ai consacré 40 ans de ma vie à Lyon. 20 ans pour la conquérir et 20 ans pour la transformer. On ne quitte pas cette ville comme ça. Je veillerai que l’on soit sur la bonne ligne”.
Collomb tombe le masque, c'est le cas de le dire en ce jour où le déconfinement va être amplifié. Et sort de la vie politique de façon bien peu jolie. Par une ultime trahison politique. Après avoir trahi le PS, après avoir planté Macron qu'il avait pourtant révéré (ses larmes le soir de l'élection présidentielle) en démissionnant du ministère de l'intérieur pour rentrer à Lyon la reconquérir (son arrivée à Perrache), il soutient la droite... Contre laquelle il avait conquis Lyon en 2001. Il n'a pas compris l'évolution de la société et de la demande écologique. Amère fin d'un maire.
C'est moche, la décrépiture et la vieillesse...
Aulas, Barbarin et Collomb ont raté leur sortie.
"Je veillerai que l’on soit sur la bonne ligne". Il imagine un remake du Parrain ce Gérard Collomb/Vito-Corleone.