La pollution en dioxyde d'azote serait plus élevée que la norme européenne annuelle en vigueur aux abords des terrains de sport, dans les villes. C'est le constat que dresse une étude menée par Greenpeace dans les villes de Paris, Lyon et Marseille, ce lundi.
L'activité sportive en ville pourrait être nocive à la santé. L'ONG Greenpeace démontre dans une étude que les “niveaux de concentration de dioxyde d’azote (un polluant très toxique) [sont] quasi systématiquement supérieurs à la norme européenne annuelle en vigueur (40 μg/m3)”, près des terrains de sport. L'étude parue ce lundi a été menée dans les terrains de sport dans les villes de Paris, Lyon et Marseille.
À Lyon, le city stade Clémenceau (Lyon 7e) et le terrain Duboeuf (Bron) enregistrent respectivement une moyenne de 59 μg/m3 et 40,7 μg/m3 de dioxyde d'azote. Cette pollution est due aux particules rejetées par les véhicules diesel. Lors de la pratique d'une activité physique, les sportifs “risquent d'inhaler 4 à 10 fois plus de polluants atmosphériques qu'au repos”, écrit Greenpeace. Une exposition au dioxyde d'azote trop élevée augmente les risques d'asthme, de maladies cardiovasculaires, de cancer ou encore de diabète. L'Agence européenne pour l'environnement estimait d'ailleurs à près de 8 000 le nombre de décès prématurés par an, liés à l'exposition au dioxyde d'azote, en 2013.
Entre les terrains synthétiques à base de pneus cancérigènes, et l'air ambiant dont les taux de polluants sont dangereux, on sent bien que la puissance de l'immobilier (du fric) n'est pas pour rien dans l'équation. Le jour où l'Etat devra répondre de mettre des HLM le long de ces mêmes autoroutes polluantes... on va rire ! (jaune).
Il est temps de construire la société suivante, loin de corruption généralisée du monde actuel.