L'association Les Papillons propose de construire des boîtes aux lettres dans les écoles ou les clubs sportifs du Rhône, afin que les enfants victimes de violences puissent témoigner.
Un endroit pour recevoir les paroles des jeunes victimes de violences. L'association Les Papillons propose d'installer des boîtes aux lettres dédiées, dans toutes les écoles et les clubs sportifs du Rhône, indique Le Progrès. L'idée est de pouvoir aider les enfants et adolescents qui ne parviennent pas à parler de ce qu'ils vivent.
Quelques soient les violences - physiques, psychologiques ou sexuelles - le jeune qui en éprouve le besoin pourra avec ses propres mots témoigner de ce qu'il subit. Un bon moyen de contourner l'entourage du jeune qui peut parfois bloquer la communication. En effet, ceux qui souhaitent écrire devront notifier leur nom, prénom, leur âge et leur classe. Les enfants en bas âges pourront quant à eux écrire des dessins.
Sur chaque boîte aux lettres il sera indiqué le jour où est récupéré le courrier, exclusivement par des membres de l'association Les Papillons. Ensuite, le bureau de l'association évaluera chaque situation et pourra contacter des psychologues scolaires, des médecins spécialisés ou bien même des associations d'aide à l'enfance. À Lyon, l'association propose ses services auprès des mairies d’arrondissements, la mairie centrale, le diocèse, l’inspection académique et les comités sportifs. Seuls les arrondissements ont répondu à ce stade.
C'est une bonne idée, mais "la peur d'être vu en train de mettre une lettre dans cette boîte spécialement dédié à ces problèmes" peut être un frein très important...
Avec l'ère numérique où chaque enfant a son portable, peut-être faudrait-il développer un "premier contact par sms" ?
Bonjour,
Lors de l'installation de la boîte aux lettres nous essayons toujours de la mettre dans un lieu à l'abri des regards.
L'association a également pris en compte cette ère du numérique en proposant sur le site de l'association une boite aux lettres virtuelle permettant à l'enfant mais également à un adulte de dénoncer les violences.