L’association La Cravate Solidaire offre des costumes et autres cravates aux demandeurs d’emploi qui s’apprêtent à passer un entretien d’embauche.
Durant un entretien d’embauche, une bonne présentation est nécessaire, mais l’attirail costume-cravate coûte souvent cher. C’est dans l’optique d’aider les chômeurs en manque de moyens que l’association La Cravate Solidaire récupère d’anciennes tenues de cadre et les donne aux demandeurs d’emploi ayant décroché un entretien.
Le célèbre adage “L’habit ne fait pas le moine, mais il y contribue” a beaucoup inspiré La Cravate Solidaire. L’association, créée il y a trois ans à Paris par trois étudiants en école de commerce, a très vite trouvé son public et va bientôt ouvrir une antenne à Lyon.
Si au départ La Cravate Solidaire ne fonctionnait que par le biais de dons de particuliers, aujourd’hui, même les entreprises de prêt-à-porter se prêtent au jeu. “De plus en plus d’entreprises du secteur textile ou des magasins de prêt-à-porter nous font parvenir des invendus ou des fins de série”, explique Melissa Jbara, membre de l’association, pour 20minutes.
Un service pour les chômeurs en recherche active d’emploi
Toutes les tenues sont données de façon définitive aux demandeurs d’emploi. Il n’est donc pas question de les donner à n’importe qui. Les chômeurs doivent être en recherche active d’emploi, l’idéal étant d’avoir une date d’entretien d’embauche fixée.
Car, en plus d’être rhabillés par La Cravate Solidaire, les postulants sont coachés par un conseiller en image et un
responsable des ressources humaines pour préparer leurs rendez-vous.
Tous les mois, des ateliers sont organisés dans les diverses antennes de l’association. À chaque session, c’est près d’une dizaine de postulants qui sont aidés et repartent motivés pour leurs entretiens. Et ça marche : grâce à l'action croisée de La Cravate Solidaire et des organismes qui les orientent vers elle, 60 % des bénéficiaires ont trouvé ou retrouvé un travail.
L’association est encore en quête d’un local assez grand pour entreposer les dons de vêtements. La Cravate Solidaire pourrait commencer à offrir ses services dès janvier.