Après les bornes à compost, la Ville de Lyon et la Métropole de Lyon s’associent et lancent un projet de couches 100 % compostables dans plusieurs crèches municipales.
Chaque année en France, ce sont 3,5 milliards de couches qui sont jetées, soit l’équivalent de 500 000 tonnes. Incinérées ou enfouies, les couches sont pourtant composés d’éléments très utiles pour les sols affirment la Ville de Lyon ainsi que la Métropole de Lyon. C’est pour cette raison que les deux collectivités s’associent pour lancer un projet de couches 100 % compostables dans plusieurs crèches municipales.
Des couches sans produits chimiques
Le projet a débuté un peu plus tôt ce mois-ci et se prolongera jusqu’en juillet 2024. Pour le moment, sept crèches du 8e arrondissement et trois crèches du 3e arrondissement sont concernées.
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Les couches proposées par les entreprises Mundao et Celluloses de Brocéliande sont "composées uniquement de matériaux naturels, biodégradables et compostables : coton, amidons, cellulose", expliquent les collectivités. Dix crèches municipales seront mises à contribution avec "environ 200 000 couches industriellement compostables" collectées et compostées pendant les neuf mois prévus pour ce projet. Cela représenterait environ 30 tonnes de déchets qui seront détournées des ordures ménagères selon les collectivités.
Faire des couches compostables le "futur standard"
L’entreprise de l’économie sociale et solidaire Les Alchimistes est aujourd’hui en charge de la collecte et du traitement des couches. Mais pour tous, les objectifs restent les mêmes, "la réduction et la valorisation des déchets" mais également de faire de la couche compostable le "futur standard", explique le communiqué commun.
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La Ville de Lyon et la Métropole de Lyon feront un premier bilan de l’expérience à mi-parcours grâce à "des démarches d’évaluations, d’observations et retours d’expérience." Enfin, les collectivités affirment, qu’à terme, ce sont 18 000 tonnes de couches incinérées qui pourraient être évité.
Ces couches melangées aux liqides des urinoirs khmers vont fair merveille en composte !
Il serait bon de signaler aux différents intervenants dans ce dossier que le compost obtenus à partir de ces couches ne peut pas être normalisé pour le moment.
En conséquence, le compost ne peut retourner au sol qu'après la mise en place d'un plan d'épandage.
Les couches sont systématiquement associées aux premiers moments de la vie en oubliant un peu vite qu'elles accompagnent aussi les derniers moments de la vie.
Manifestement les promoteurs du projet n'ont jamais fait de caractérisation de déchets ménagers, ils savent juste parler de leurs convictions.