Un lycéen de terminale de l’établissement Antoine-de-Saint-Exupéry (4e arr.) aurait proféré des menaces de mort à l’encontre de membres du personnel. Ce vendredi, plusieurs enseignants ont refusé de donner cours après la décision jugée insuffisante d’un conseil de discipline.
Les cours n’ont pas pu se tenir pleinement ce vendredi 22 décembre au lycée Antoine-de-Saint-Exupéry (4e arr.). En cause, la réponse d’un conseil de discipline jugée insuffisante après qu’un lycéen de terminale, âgé de 17 ans, aurait proféré des menaces de mort sur sa professeure et un surveillant plus tôt ce mois-ci, rapportent nos confrères du Progrès.
Plusieurs professeurs absents
Ainsi, pour ce dernier jour de cours avant les vacances de Noël, "une partie des personnels enseignants" du lycée "a pris la décision ce matin la décision de ne pas assurer leurs cours, et de faire valoir un droit de retrait, afin de montrer leur mécontentement suite à une suite décision d’un conseil de discipline", indique le mail que Le Progrès a pu consulter. De son côté, l’académie de Lyon n’a pas communiqué sur le nombre de professeurs absents. Contacté, le rectorat n'a pour l'heure pas répondu à nos sollicitations.
Toujours selon nos confrères, rapportant les propos du rectorat, la professeure qui aurait été menacée aurait porté plainte et demandé une "protection fonctionnelle à l’administration." Une procédure disciplinaire a été engagée après le signalement et le conseil de discipline du lycéen s’est tenu hier, jeudi 21 décembre. Et le résultat n’a pas du tout satisfait les professeurs. Le conseil a donc "rejeté aux regards des éléments présentés l’exclusion définitive avec sursis. Le conseil de discipline représente l’ensemble de la communauté de l‘établissement : la direction, les enseignants, les élèves et les parents d’élèves. Au regard du contexte et des éléments il a pris une décision qu’il a estimé à la majorité des voix être adaptée à la situation. Le droit de retrait n’a pas lieu d’être évoqué en l’espèce", a justifié le rectorat.
La plainte bientôt traitée par la police
La plainte de la professeure ferait suite à l’exclusion de cinq élèves "insolents" qui seraient arrivés en retard en classe. L’un des lycéens serait revenu quelques minutes plus tard dans la salle en criant sur la professeure tout en étant menaçant avec ses bras. D’autres élèves présents, ainsi qu’un surveillant, auraient réussi à ceinturer l’élève. Le jeune suspect aurait menacé de le "planter à la sortie." La plainte de l’enseignante devrait donc bientôt être traitée par les forces de l’ordre et le lycéen auditionné.
Pas très courageux les gauchistes
Dieu se rit de ceux qui pleurent les conséquences alors qu’ils en ont chéri les causes
Gauchistes ou Droitistes, tous sur la même ligne de ne toujours pas mettre des cours de psychologie dans toutes les écoles afin que chaque élève apprenne que la violence est l'expression d'une infériorité mentale momentanée, qui se soigne avec des connaissances supplémentaires ?
Logique que les droitards n'aiment pas cette idée, ils ont souvent besoin d'une armée qui ne pense pas pour protéger leurs intérêts... et les gauchistes croient qu'un jour ils pourront changer les choses grâce à la violence ! 😀
Après les peines de prison avec sursis (de quoi faire rire les délinquants), ce sont maintenant des exclusions définitives... avec sursis. On est vraiment tombé sur la tête.