Cette année, les célébrations de l’Aïd Al-Adha débuteront aux alentours du 10 juillet. À cet égard, du 19 juin au 24 juillet des mesures temporaires seront appliquées pour encadrer le déroulement des célébrations à Lyon et dans le Rhône, notamment au niveau sanitaire.
L'Aïd Al-Adha, l’une des plus importantes fêtes musulmanes, devrait se tenir cette année autour du 10 juillet. Lors de cette célébration, les musulmans "sacrifient" un mouton, une chèvre ou un bovin. Symbolique, cet acte célèbre la foi d'Ibrahim, qui, selon le récit fait dans le Coran, a accepté de sacrifier pour Dieu son fils, remplacé au dernier moment par un mouton par l'archange Gabriel.
Comme chaque année, la préfecture du Rhône, en lien avec la Grande mosquée de Lyon, publie un arrêté encadrant cette fête. En vigueur du 19 juin au 24 juillet, il dispose que :
- le transport et la livraison de bovins, moutons et chèvres sont interdits en dehors des abattoirs agréés et des lieux d’élevage régulièrement déclarés à l’établissement départemental d’élevage (EDE).
- le don ou la vente des animaux de ces espèces à d’autres personnes que des professionnels de l’élevage sont également interdits.
- Cet arrêté rappelle que la détention de ces animaux vivants par des personnes non déclarées comme éleveur à l’EDE est strictement interdite.
Le jour de l’Aïd Al-Adha, les abattages devront se faire en concertation avec la Grande Mosquée de Lyon "dans les abattoirs agréés du département". Les particuliers qui souhaitent s'approvisionner pourront également se tourner vers ces lieux agréés. Dans le Rhône trois abattoirs sont recensés, ceux de Givors, Saint-Romain-de-Popey et Corbas.
La préfecture rappelle que le recours à l’abattage hors abattoir agréé est un délit réprimé par une peine de 6 mois d’emprisonnement et 15 0000 € d’amende et que le transport d’animaux vivants dans des conditions ne satisfaisant pas à leur bien être est une infraction punie d’une amende de 750 euros.
Abattage rituel.