Quartier Gratte-Ciel - Sylvain Mestre
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Lyon : des traces d’un élément radioactif dans les poussières venues du Sahara

Lors du passage du nuage de poussières du Sahara du 6 février, des échantillons ont été analysés. Des traces d’un élément radioactif, du césium-137, ont été retrouvées, sans danger pour la santé.

Le passage du nuage de poussières venues du Sahara le 6 février à Lyon et dans une large partie de la France, a marqué les esprits. Ce nuage pourrait avoir fait plus que rendre le ciel et la neige d’une couleur orange. Selon Pierre Barbey, spécialiste de la radioprotection à l’Université de Caen et conseiller scientifique du laboratoire ACRO, l’association pour le contrôle de la radioactivité dans l’Ouest, il a également déposé des traces d’un élément radioactif.

Le scientifique, interrogé par France 3 Bourgogne Franche-Comté, a expliqué avoir analysé un échantillon de sable récupéré dans le Haut-Doubs. Analysé par le laboratoire de l’ACRO des traces de césium-137, un radioélément artificiel, ont été identifiées.

Pas de danger pour la santé

Le laboratoire explique qu’il est retombé 80 000 Bq au km2, probablement partout où le nuage est passé. La dose est bien trop faible pour affecter la santé des personnes.

Ces traces viennent du Sahara et plus précisément des tests nucléaires que la France a mené en Algérie, 17 essais de 1960 à 1966. Le césium-137 perd la moitié de sa teneur radioactive tous les 30 ans, 60 ans après il en reste pourtant qui reviennent en France. Pierre Barbey a rappelé à France 3 que dans le Sud algérien "la population vit avec ces traces de césium-137 au quotidien, certains terrains sont toujours fortement contaminés, cela donne une idée de la contamination de l’époque”.

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