Certaines séries peinent à se renouveler. À Lyon, depuis plusieurs jours, c'est le même épisode : la circulation automobile autour de la ville est bloquée par d'importants bouchons.
Après plus de 30 kilomètres de bouchon mardi, plus de 40 kilomètres mercredi, ce jeudi fait pire avec quasiment 50 kilomètres de ralentissement dans l’agglomération de Lyon. Les épisodes se suivent et se ressemblent. La série "Rouler en voiture à Lyon" commence à lasser même ses acteurs (qui ont perdu 141 heures dans les bouchons de la ville en 2018, lire ici).
Ainsi, à cause d'un véhicule en panne sur l'A6 à hauteur de Dardilly, 5 km de bouchons sont présents en direction de Marseille. Sur l'A7, en direction de Paris, 3 kilomètres de bouchons ralentissent les voitures avant le tunnel de Fourvière.
Sur l'A450, en direction de Lyon, on relève 4 kilomètres de bouchons, tout comme sur l'A42, l'A43 et l'A47 et l'A7 entre Solaize et Saint-Fons, ainsi qu'autour du nœud des Iles. Sur le périphérique Laurent Bonnevay, suite à un accident de la circulation, 8 kilomètres de ralentissements se sont formés direction porte de la Soie, 2 kilomètres en direction de Marseille. Enfin sur l'A46, en direction de Paris, 6 kilomètres de bouchons sont présents entre Marennes et Saint-Priest.
Lorsque cela était possible, les séries "prendre son vélo" ou "se reporter sur les transports en commun" étaient une nouvelle fois plus intéressantes ce matin.
la ligne Givors -canal à Lyon via Brignais attend sa remise en route, pour mémoire rénovée dans les années 1985, changement du ballast, des traverses, des rails, passage de la signalisation sur poteaux bois en câble s enterrés puis démantèlement d'une des 2 voies ?? arrêt du trafic à Brignais (comme chantier A45 ). un site idéal pour une liaison type métro cadencé avec possibilité d'un immense parking en gare de Millery, une toute petite partie de la solution mais les grands chantiers ont démontrés leur impact négatif, A46 à 2 voies,1 seul pont au barrage etc
Les automobilistes et les citoyens sans voiture payent le prix d'une organisation de la société, totalement corrompues.
Les habitats loin des lieux de travail, du ferroutage "interdit" par les lobbys des camionneurs, des yaourts qui font 3000 km avant d'arriver chez le consommateur, parce que c'est "rentable monétairement" de leur faire faire un tel circuit...
Résultat, les routes ne sont jamais assez grandes, larges...
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Mais répandre des matières cancérigènes dans l'environnement de tous, pour du transport, c'est l'expression d'une humanité qui marches sur la tête.