On est en très forte augmentation sur les noyades du fait qu’on va chercher un point d’eau, un point apaisant, or il présente un risque", souligne Christophe Castaner, le ministre de l’Intérieur.
En France, plus de 60 personnes sont mortes, après une noyade, depuis le début du mois de juillet 2019. Une augmentation de plus de 30% par rapport aux années précédentes. Il fait chaud, il fait beau, les canicules s’enchaînent et les baigneurs prennent parfois plus de risques, en se baignant notamment dans des lieux interdits. "Beaucoup d’accidents se sont produits dans des lieux qui ne sont pas aménagés, pas sécurisés, pas surveillés", ajoute le ministère.
Le Var très touché, le Rhône pas épargné
Les départements près de l’océan ou de la mer sont évidemment les plus touchés. Les lieux où il y a le plus de baignades. Ainsi, en 2018, le Var a été le département le plus meurtri, avec 24 décès recensés en raison de noyades. L’an dernier, en France, entre début juin et fin septembre, les accidents de noyade ont tué 406 personnes.
Le département du Rhône n’est pas épargné. Il n’y a pourtant ni la mer ni l’océan. Mais l’accident survenu dimanche vient rappeler à quel point il est dangereux de se baigner dans le Rhône ou dans la Saône à Lyon ou Villeurbanne. En 2018, dans le Rhône, sept personnes sont mortes de noyade dans le département (entre le 1er juin et le 30 septembre). 14 autres noyades accidentelles sont survenues et ont été répertoriées (non suivies de décès).
Interdiction de se baigner dans le Rhône à Lyon
A Lyon et Villeurbanne, trois arrêtés municipaux datant de 2001, 2005 et 2007 interdisent toute baignade dans le Rhône, dans la Saône, dans le canal de Jonage ainsi que dans les parcs de la Tête d’Or et celui de Gerland. Certains endroits sont notamment réputés très dangereux et craints par les pompiers et policiers, comme le parc de la Feyssine.
C'est l'été, retour des noyades habituelles ! Vu la situation des piscines à Lyon, c'est logique: CNTB surchargé et chère (50€ les 25H en été), Vaise fermé…..
Une possibilité serait de créer temporairement des bassins sécurisés dans le Rhône et peut être la Saône.
Pour les jeux olympique de Paris 2024, Hidalgo prévoit de construite des bassins sur la Seine.