Les 24e Jeux Olympiques d’hiver s’ouvrent ce vendredi 4 février à Pékin avec une délégation française composée de 80 athlètes, qui tenteront, jusqu’au 20 février, de ramener des médailles en France. Beaucoup sont originaires ou installés dans la région Auvergne Rhône-Alpes, royaume des sports d’hiver, et trois d’entre eux tenteront de faire briller Lyon.
Avec l’ouverture des Jeux Olympiques d’hiver ce vendredi 4 février à 13 heures (heure française), Pékin deviendra officiellement la première ville à organiser les JO d’été (2008) et d’hiver. Une 24e édition qui débute dans un climat tendu entre la crise sanitaire du Covid-19, des tensions diplomatiques avec le boycott politique de plusieurs pays et des polémiques autour d’une neige pour la première fois 100% artificielle.
Au-delà de ces considérations extra-sportives, ces JO d’hiver qui se dérouleront jusqu’au 20 février s’ouvrent surtout avec une délégation française composée de près de 80 athlètes qui seront guidés cet après-midi dans le stade national de Pékin par le skieur de La Plagne Kevin Rolland et la skieuse d’Annemasse Tessa Worley. Un groupe français composé d’une très importante colonie de sportifs originaires ou installés en Auvergne-Rhône-Alpes et dans les nombreuses stations qui peuplent ses montagnes.
Trois athlètes lyonnais à suivre
Entre, notamment, Émilien Jacquelin, Quentin Fillon-Maillet et Justine Braizaz-Bouchet en biathlon, le couple Gabriella Papadakis et Guillaume Cizeron en patinage artistique, Alexis Pinturault, Tessa Worley, Clément Noël, Perrine Laffont ou encore Tess Ledeux en ski, qui représentent tous une chance de médaille pour la France, la région aura de quoi briller pendant la quinzaine pékinoise.
Bien représentée lors des derniers Jeux Olympiques d’été, la ville de Lyon pourrait une nouvelle fois être mise à l’honneur lors de ces épreuves hivernales. Au cours des prochains jours, Dorian Hauterville, Sacha Theocharis et Chloé Trespeuch tenteront de briller dans leurs disciplines respectives, à savoir le bobsleigh, le ski de bosses et le snowboardcross.
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Dorian Hauterville (31 ans), Bobsleigh
Né à Lyon en 1990, le pousseur numéro 1 de l’équipe de France de bobsleigh a fait ses débuts dans la discipline en 2016 après être passé par les pistes de sprint du club d’athlétisme de Décines Meyzieu. Aligné sur les courses de bob à 2 et bob à 4, l’athlète du club de La Plagne, qui est aussi coach sportif, participe à sa deuxième olympiade après les jeux de Pyeongchang en 2018, terminés à la 13e et 11e place. Testé positif au Covid-19 à son arrivée en Chine, le sprinteur a depuis été testé négatif.
Les compétitions de bobsleigh à deux débuteront le lundi 14 février à 13 heures (heure française) et celles à quatre commenceront le samedi 19 février à 2h30 du matin (heure française).
En attendant le début des épreuves, retrouvez en vidéo un souvenir de la 2e manche des bobeurs français en 2018 à Pyeongchang :
😎Balance man, cadence man, trace la glace, c'est le bob man 😎
🇨🇵 La 2e manche du bob à 4 français avec Loic Costerg, Vincent Ricard, Vincent Castell et Dorian Hauterville #PyeongChang2018 #JOClub #Francetvsport #Bobsleigh
LE DIRECT ➡ https://t.co/NZlPtKAjPg pic.twitter.com/4pp088p4bl
— francetvsport (@francetvsport) February 24, 2018
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Sacha Theocharis (31 ans), Ski de bosses
Né à Bron en 1990, le doyen de l’équipe de France de ski de bosses a entamé jeudi 3 février sa deuxième campagne olympique à Pékin, après celle de 2018 terminer à la 9e place à Pyeongchang. Celui qui est aussi moniteur de ski à Méribel en parallèle de sa carrière d’athlète professionnel, a également suivi des études à l’IUT d’Annecy et à l’EM Lyon business school.
Moins performant que son coéquipier Benjamin Cavet qui a pris la 3e place de la course de jeudi, synonyme de qualification directe pour la finale de samedi, Sacha Theocharis (22e) devra en passer par un deuxième run de qualification samedi 5 février à 11 heures (heure française). Pour accéder à la première finale prévue dans la foulée.
Retrouvez en vidéo le premier run de qualification manqué par Sacha Theocharis jeudi 3 février :
🙁 Oh non! C'est cruel ! Alors qu'il réussissait un superbe run, Sacha Theocharis est parti à la faute juste avant le deuxième saut !#Pekin2022 #Beijing2022 #HomeofTheOlympics pic.twitter.com/tCKfkjWQtR
— Eurosport France (@Eurosport_FR) February 3, 2022
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Chloé Trespeuch (27 ans), Snowboardcross
Née à Bourg-Saint-Maurice en 1994, Chloé Trespeuch a des arguments à faire valoir pour rapporter une médaille à Lyon, sa ville d’adoption où elle a posé ses valises pour son travail. Employée de la SNCF qu’elle a intégrée en 2017 via le programme Athlètes de la compagnie ferroviaire, la snowboardeuse de 27 ans est chargée de communication externe pour la SNCF lorsqu’elle n’est pas sur sa planche. Pour sa troisième olympiade et après un bon début de saison, la Lyonnaise d’adoption vise une nouvelle breloque olympique après sa médaille de bronze obtenue en 2014 à Sotchi et sa 5e place aux Jeux de Pyeongchang en 2018.
Les épreuves de snowboardcross féminines débuteront le mercredi 9 février.
Après son arrivée à Pékin, Chloé Trespeuch n'a pas tardé à partager quelques photos de son nouvel environnement :
Bien arrivée aux Jeux Olympiques 🤩
Nos courses sont le 9 février pour les femmes, le 10 pour les hommes, le 12 par équipe !@sbxfrance pic.twitter.com/MxVUB8iBk3— Chloe Trespeuch (@TrespeuchChloe) February 2, 2022
Comme en 2018 à Pyeongchang, la France vise une quinzaine de médailles cette année aux Jeux de Pékin a expliqué la présidente du Comité national olympique et sportif français (CNOSF), Brigitte Henriques, lors d'une conférence de presse. Une moisson à laquelle participeront peut-être nos athlètes lyonnais.
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