L'entreprise Sanofi, dont le siège mondial se trouve à Lyon, prévoit la suppression d'environ 400 postes. Pour protester, les syndicats appellent les salariés à débrayer ce mardi 19 janvier dans toute la France.
Branle-bas de combat dans les rangs des salariés de Sanofi dont le siège mondial se trouve à Lyon, dans le quartier de Gerland. L'entreprise française qui fabrique de nombreux médicaments et vaccins prévoit de supprimer 400 postes dans ses pôles de recherche en pharmacologie d'après les informations de la CGT. Pour se mobiliser contre ces suppressions de poste et également pour réclamer une augmentation des salaires, les syndicats appellent à une journée de grève nationale ce mardi 19 janvier.
La mauvaise nouvelle avait déjà été annoncée cet été, où la direction de l'entreprise avait évoqué la suppression de 1700 postes, dont un millier en France. D'après les informations de France Inter, la branche recherche et développement du secteur pharmaceutique de Sanofi voit déjà ses effectifs diminuer depuis plus de dix ans. En pleine épidémie de coronavirus, ces nouvelles suppressions de poste ne passent pas auprès des salariés. "Sanofi ne cesse de perdre des compétences, expliquait le syndicaliste Thierry Bodin à France Inter. Regardez ce qu’il se passe sur le vaccin, là aussi ! Ces pertes, on les paie cash". Suite aux essais cliniques de son vaccin contre le COVID-19, Sanofi a en effet dû revoir sa copie, prenant un retard considérable sur ses concurrents Pfizer et Moderna dont les solutions ont commencé à être injectées.
La direction de Sanofi, elle, se borne à expliquer que ces suppressions de poste à venir n'ont aucun lien avec la crise sanitaire actuelle : "Les coupes à venir s’inscrivent dans ce plan de départs volontaires." Et d'assurer que les professionnels qui travaillent sur le vaccin contre le COVID-19 ne sont pas ceux dont les postes vont sauter. "On concentre tout en fonction des besoins du moment. Là, c’est le vaccin, tant pis pour le reste", déplorait une syndicaliste au micro de France Inter. Dans la métropole de Lyon, les sites de Marcy-l'Etoile et de Neuville-sur-Saône possèdent justement des activités de recherche et développement. Sanofi avait par ailleurs annoncé cet été un investissement de 610 millions d'euros pour en faire un nouveau site de production flexible et digitalisé et un nouveau centre de recherche dédiés aux vaccins. Le site de Strasbourg, en revanche, pourrait être obligé de fermer ses portes d'après les informations de BFM.
Comment disait Macron ? "Quoi qu'il en coute" ... Ah oui, et puis aussi un truc du style "... cette crise nous montre la nécessité de relocaliser en France ..." Bel exemple Mrs Mmes les dirigeants de SANOFI ! Qui cherchera chez vous, en France, les médicaments de demain ??? Vous nous préparez un avenir aussi sombre que cette pandémie est un calvaire !