Thaïs d'Escufon, ancienne porte-parole du mouvement d'extrême droite, a porté plainte à Lyon pour séquestration et agression sexuelle.
Thaïs d'Escufon, ex-porte parole du mouvement Génération Identitaire, s'est longuement exprimée sur les réseaux sociaux sur les conditions de cette agression. Elle indique avoir "manqué vivre le pire". La jeune femme de 22 ans assure avoir été "séquestrée une demi-heure par un migrant d'origine tunisienne qui a cherché à me [la, ndlr] violer". Elle continue "Il s’est introduit chez moi alors que j’avais mes écouteurs, je ne l’ai pas entendu arriver dans mon dos. Tout s’est passé si vite, il a fermé la porte et pris la clé que j’avais mise dans la serrure. Je me suis retrouvée seule avec cet homme, enfermée", détaille-t-elle.
Plus tard sur les réseaux, Thaïs d'Escufon a précisé : "«Comment je sais qu’il est d’origine tunisienne ? Parce que c’est lui qui me l’a dit. Je suis restée une demi-heure avec lui, j’ai forcément eu le temps de discuter. […] C’est lui qui m’a dit que j’avais des traits très français, que j’étais jolie", détaille la jeune femme qui assure que son agresseur présumé est "d'origine tunisienne [...] parce que c'est lui qui me [lui, ndlr] l'a dit".
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Selon nos confrères de Libération, le parquet de Lyon a ouvert une enquête des chefs "d'agression sexuelle, violation de domicile et harcèlement sexuel". Contactée par le quotidien national, la victime présumée a indiqué que les faits ne s'étaient pas déroulé à Toulouse, sa ville d'origine mais dans une ville où elle se rend souvent.
Difficile de savoir s'il y a un lien de corrélation, mais sa page Instagram, suivie par près de 37 000 personnes, est actuellement supprimée.