Yann Cucherat, Pierre Oliver et Georges Képénékian, présidents de trois groupes d'opposition à la majorité municipale lyonnaise, souhaitent qu'elle soit créée d'ici à la fin 2022.
La demande survient après qu'un policier de la BAC a été renversé mercredi 12 octobre dans le 5e arrondissement lors d'un refus d'obtempérer, comme le rappellent pour justifier leur requête les groupes d'opposition des trois élus (Progressistes & Républicains, Pour Lyon, et Droite, Centre & Indépendants) dans un communiqué envoyé lundi 17 octobre à la presse.
Ils y soulèvent la "responsabilité légale en matière de tranquillité publique" de Grégory Doucet et demandent donc, comme le permet la loi, "la création d’une mission d’information et d'évaluation (MIE) sur la sécurité à Lyon" afin de "comprendre les dysfonctionnements auxquels la Ville de Lyon fait face et apporter de nouvelles perspectives de remédiation".
Amélioration des chiffres de la sécurité
Tout en admettant que les récents chiffres publiés par la préfecture sur la sécurité sont encourageants, l'opposition estime qu'ils ne "suffiront pas à atténuer le sentiment d'insécurité chez nos concitoyens". Est pointé notamment "l'audit sur la vidéo-protection annoncé dès le début du mandat", qui "n’est toujours pas réalisé plus de 24 mois après", ainsi que la difficulté à recruter des policiers municipaux – un problème, pour rappel, antérieure à la mandature actuelle et généralisé dans l'ensemble de la France.
Si la mairie accepte la demande, l'opposition voudrait que la mission soit créée d'ici à la fin de l'année, et qu'y soit traités dans un délai de six mois des sujets comme "la lutte contre les rodéos, l'accidentologie, la prévention et les relations avec les partenaires que sont l’État ou la Métropole".
Vous l'avez remarqué, Darmanin se garde bien de communiquer la listes des effectifs de police nationale à Lyon ?
L'opposition va être déçu en apprenant à l'issu de cette mission d'information d'apprendre que le responsable est l'Etat et que les solutions n'ont rien à voir avec la vidéoprotection ou les rodéos. Lyon fait face à une stagnation des effectifs de police nationale et donc des contrôle d'identité etc. On en revient à la police nationale et au ministre.