Rabah et Iman sont en grève de la faim depuis 6 jours et demi. Diplômés de licence et sans master, ils demandent le respect de leur droit à la poursuite d'étude. Iman a été transportée à l'hôpital lundi 11 octobre peu avant 15 heures.
Depuis le 5 octobre, deux étudiants en droit sont en grève de la faim et dorment devant l'université Lyon II. Avec le froid du mois d'octobre, les conditions sont difficiles. Lundi 11 octobre après midi, Iman a fait un malaise et a du être transportée à l'hôpital. Une militante de l'UNEF a alerté les pompiers, qui sont venus la chercher. Elle avait repris connaissance entre temps. "Elle était fébrile depuis plusieurs jours, ça se voyait. Elle est tombée sur sa chaise, puis j'ai essayé de la garder éveillée en attendant les pompiers", témoigne Rabah.
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"C'est grave d'en arriver là pour étudier, normalement c'est un droit, c'est écrit dans un texte de loi", s'insurge Rabah. Un décret du 19 mai 2021 dispose qu'à l'issue d'un recours au rectorat (que Iman et Rabah ont entamé), les étudiants doivent "se voir proposer (...) au moins trois propositions d'admission". Cette procédure est encore en cours jusqu'à fin octobre pour Rabah, Iman, et de nombreux autres étudiants. Mais fin octobre, l'échéance est lointaine pour ces étudiants qui dépendent de bourses, de logement étudiant et qui ont besoin d'anticiper l'organisation de leur vie étudiante.
Vendredi 8 octobre, Lyon Capitale avait interrogé Lyon II, Lyon III et le rectorat. Tous se renvoyaient la balle et l'université Lyon II avait signifié son refus de les accueillir. Nathalie Dompnier, présidente de l'université affirmait ne pas pouvoir passer au-dessus de la procédure "Trouver mon master" du rectorat, "parce que ce serait introduire des inégalités de traitement injustifiées". Rabah se dit déterminé à poursuivre sa grève de la faim.
Et tout ça à cause des manques de budget (c'est à dire à cause de l'usage de monnaie)... et non à cause de la "répartition" vu que l'argent sera toujours "manquant" pour continuer à avoir une valeur d'échange.
On est piégés, et il faut sortir de ce piège qu'est cet outil.
Le droit d'étudier est en effet un droit... mais rien dans les textes de loi stipule que cela doit être au frais de la collectivité... Il semble que ces étudiants sont à la rue car ils ont perdus leur bourses et leur logement étudiant... Ma fille n'a pas eu la formation post-bac qu'elle espérait, elle a fait une année blanche en bossant comme vendeuse, manutentionnaire et a fait du soutien scolaire... le tout en vivant encore chez ses parents... et cela a été difficile!
Cette année elle a trouvé une formation payante, porteuse et professionnalisante. En continuant a faire des petits boulots et ses économies, elle peut se payer une colocation. Pas de bourse... juste une allocation APL de 170€ qu'elle ne sait pas si elle va être versée... Se mettre dans la rue et arrêter de manger pour essayer d'attendrir l’administration n'est pas une solution...
Vous êtes en train d'indirectement qualifier ces personnes qui font la grève de la faim dans la rue, de "fainéantes" qui ne font pas à la fois leurs études à la fois un travail à côté ?
C'est quoi la formation payante qu'elle suit dans votre exemple ? Une école par correspondance qui fait miroiter un avenir pour vendre leurs formations ? Quel nombre d'heure de cours effectifs ? Quel temps de préparation à la maison ?
Toutes les stats montrent que faire à la fois des hautes études et à la fois travailler, fait chuter les résultats. Et c'est logique, c'est une question d'énergie et de temps disponible.
Dés 2012, l'ex ministre hollandais, Emmanuel Macron avait prévu l'appauvrissement de la population française. Pour preuve une de ses créations, les bus à prix réduits : Flixbus, Oui bus. Devenu président, suppression par étapes de la taxe d'habitation (qui existait déjà sous mandat Sarkozy pour les foyer à faibles revenus! ) mais aussi réduction de 5€ enlevé de l'APL et recréation des lignes ferroviaires à vitesses lentes et bas prix !
Un conseil: ne perdez pas votre temps avec abobo, il planne sévère dans sa bulle.
Bravo à votre fille pour son courage et sa ténacité au passage.
Oui, "ne répondez pas" 😀
Surtout que ce nouveau pseudo est probablement uniquement là pour promouvoir l'esprit libéral de la "méritocratie" (en oubliant que les dés sont pipés dès la naissance) et non pour entamer un quelconque dialogue 😉
Le fait d'avoir obtenu la licence ne signifie pas qu'ils ont le niveau requis pour poursuivre en maitrise! L'université Lyon 3 qui leur a délivré la dite licence la bien compris puisqu'ils ne les ont pas accepté en maitrise, pourquoi alors demander à Lyon 2?
Apparemment les lois ont changé et c'est maintenant possible.