L'entreprise d'évènementiel GL Events est accusée par la CFDT de faire un plan social déguisé malgré les aides de l'Etat.
Dans le contexte sanitaire actuel, le milieu de la culture est en souffrance et avec lui celui de l'évènementiel. Dans ce secteur, le monstre GL Events est dans la tourmente comme le reste de la France. La CFDT a récemment dénoncé le licenciement de plusieurs dizaines de salariés (surtout à Lyon) malgré les aides de l'Etat et des collectivités locales. Selon eux, un plan social déguisé.
Selon France 3, les revenus du groupe, qui a son siège à Lyon, seraient passés de 1,17 milliard d'euros en 2019 à 500 millions d'euros en 2020 avec la crise. Un plan social n'était alors pas du tout dans le discours de la direction. Olivier Ginon, président de GL Events, affirmait même avoir une trésorerie suffisance pour "passer l'année 2021 sans problème". Le site Médiacité démontrait pourtant le contraire dans ses colonnes. En septembre, la direction du Centre des Congrès lyonnais annonçait un "projet de licenciement collectif pour motif économique de moins de 10 salariés".
"Ils ne font pas beaucoup d'efforts pour nous garder, avec des propositions de reclassement totalement inadaptées", avouait une des victimes de ces plans à l'AFP. Toujours selon Médiacité, GL Events, en plus des aides de l'Etat et des collectivités aurait perçu 782.000 euros de remise sur son loyer de 2020 pour son Centre des Congrès.