Cinq mois après avoir bu le bouillon, la Cité internationale de la gastronomie est remâchée par la nouvelle équipe de la Métropole de Lyon. Sur le fond, ça a de la cuisse, sur la forme, ce n’est pas encore très gourmand.
La Cité internationale de la gastronomie vaut bien mieux qu’une bouchée à la reine. C’est sur cet assaisonnement que Lyon Capitale avait conclu son dernier article sur le sujet, en septembre dernier, suite au four (mérité) du projet. Scénographie loupée, manque de lisibilité, prix d’entrée et de dégustation rédhibitoire, projet sans goût ni saveur, où l’immersif tant vanté n’en avait que le nom. Malgré un emballage éblouissant, vivant héritage de la légende des siècles, ne restait qu’"un sabor amargo" (écho à l’ancien gestionnaire espagnol, le groupe MagmaCultura). Un goût amer. Lire : Les arrière-cuisines de la Cité de la gastronomie de Lyon Le nouvel exécutif écologiste de la Métropole de Lyon s’est rapidement retroussé les manches et a enfilé son tablier pour saisir cette "opportunité rêvée". Jérémy Camus, vice-président à l’agriculture, l’alimentation et, nouveauté, la résilience alimentaire, a été détaché à la présidence du fonds de dotation de la Cité, signe crédible de la volonté des nouveaux élus de prendre le sujet à bras-le-corps. "Il y a eu un gros travail de remise à plat du projet, dont l’offre n’a clairement pas correspondu aux attentes et aux fantasmes du public. Nous n’avons certes pas encore de solution miracle mais plusieurs pistes sont d’ores et déjà à l’étude."Il vous reste 77 % de l'article à lire.
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