L'Observatoire français des drogues et des toxicomanies a rendu son rapport sur l'usage des stupéfiants à Lyon. On remarque une forte hausse de la cocaïne, dans un contexte où son prix chute.
"La principale tendance pointée en 2017 rejoint les constats au niveau national et concerne la progression de la diffusion massive de la cocaïne" : dans son dernier rapport sur Lyon, l’Observatoire français des drogues et des toxicomanies dresse un bilan où la poudre blanche semble omniprésente dans la ville. Selon le document rendu public le 20 décembre, on retrouve de la cocaïne "dans tous les espaces investigués, et de plus en plus disponibles, et à des prix de plus en plus bas". Les saisies sont régulières et se font "par kilos, voire dizaines de kilos". Le rapport révèle également des saisies régulières de cocaïne dans des réseaux qui jusqu'à présent étaient centrés sur le cannabis ou l'héroïne.
Vente au demi-gramme pour "rendre le produit accessible"
Les méthodes de ventes ont également évolués, avec des dealers qui n'hésitent pas à proposer des services de livraison, ou la vente au demi-gramme "afin de rendre le produit accessible au plus précaire". Selon le rapport, cela a plusieurs conséquences : certains consommateurs d'autres types d'opiacés passent la cocaïne, certains se l'injectent, enfin des consommateurs abstinents ou stabilisés grâce à des médicaments, reviennent à la cocaïne dans un contexte où les prix baissent fortement, le gramme étant proposé à 60 / 70 euros, le demi-gramme à 30/40 euros. Enfin, en absence de marché du crack à Lyon, les consommateurs pratiquent eux-mêmes "le basage de cocaïne", l'observatoire constatant une forte augmentation du matériel permettant d'effectuer cette opération. La pratique est observée dans tous les milieux, "urbains festifs, usagers insérés et ceux en grande précarité".
Relance téléphonique pour l’héroïne
Par ailleurs, le document souligne une "intensification de l’implantation albanaise" en matière d’héroïne. Les réseaux se développent et les dealers ont changé leurs méthodes "commerciales" avec des relances téléphoniques, et petits conditionnements "à la portée des plus modestes". Dans un contexte de forte concurrence, les prix baissent également, avec un gramme à 40 euros, qui peut baisser à 15 / 20 euros en cas d'achat par 5 grammes.
Un fois de plus les cons-ommateurs seront les dindons de la farce poudrée ! Comme pour le chit ils iront se plaindre contre la société.
Le monde du fric est incapable de lutter contre les mafias et ces trafics. Et pour cause !
Même aider les victimes, il n'y arrive pas !
Le seul moyen d'avancer est de construire une société qui n'utilise ni monnaie ni troc ni échange.