Le métro lyonnais C souffle sa 50ème bougie. Pour l'occasion, les stations de la ligne se transforment et accueillent une exposition d'envergure, ainsi que plusieurs œuvres artistiques.
Premier métro lyonnais, autrefois funiculaire "à la ficelle", l'emblématique métro C fête ses 50 ans. Avec ses cinq stations, permettant aux 30 000 voyageurs quotidien de se déplacer entre l'Hôtel de Ville et Cuire, la ligne C a fait du chemin depuis sa création en 1974. Raccordée en 1978 aux nouvelles lignes A et B, elle est la première et unique ligne du monde à fonctionner à crémaillère. Un système innovant permettant de desservir des arrêts inclinés, tels que Croix-Paquet situé sur une pente de 17,6%.
La culture s'invite dans les stations "C"
Afin de célébrer les 50 bougies du métro C, la ligne accueille plusieurs changements au sein de ses stations. Tandis qu'une oeuvre picturale de plus de 40 mètres de long orne les murs de la station Hôtel de ville, l'une des rames est rhabillée. Deux oeuvres réalisés par le duo d'artiste Kenia Almaraz Murillo et Elliot Causse, rendant hommage à l'histoire du tissage de la colline de Croix-Rousse, tout en mettant en avant les flux et les mouvements liés à cette ligne "particulière". "Pour ces 50 ans, nous avons souhaité donner la place à l'art et à la culture dans nos métros, afin que tout le monde puisse accéder à la culture", affirme Bruno Bernard, président de SYTRAL Mobilités.
Des œuvres renforcées et expliquées par la présence d'une exposition d'envergure, dans l'ensemble des stations empruntées par la ligne C. Si chacun des arrêts est en lien avec une thématique précise, l'exposition permet de retracer l'histoire du métro, en remontant à l'époque du funiculaire. Anecdotes, images d'archives et articles sont à retrouver tout au long de l'itinéraire afin de mieux comprendre son histoire.
Horizon 2032
A terme, le métro C devrait subir quelques changements. D'ici 2032, la totalité des voitures devraient être changées, une double-voie entre Hénon et Cuire sera créée et l'entièreté du parc de matériel roulant sera remplacée par l'acquisition de sept à neuf nouvelles rames. Des chantiers d'envergures "entrepris afin de fiabiliser et moderniser notre métro avec l'objectif de développer un réseau encore plus performant et assurer la sécurité et le confort des voyageurs", affirme Bruno Bernard. Le coût total des opérations est estimé à 239 millions d'euros.
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